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Economie

“Scandales chez Toyota malgré un record de ventes – 11,2 millions de véhicules écoulés en 2023”

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Toyota conserve son titre de numéro un mondial de l’automobile en volume

Nouveau record de ventes en 2023

Toyota a maintenu sa position de leader mondial de l’automobile en volume avec un nombre impressionnant de 11,2 millions de véhicules vendus en 2023, établissant ainsi un nouveau record de ventes. Cette performance remarquable représente une augmentation significative de 7,2% par rapport à l’année précédente. Le groupe, englobant les marques Toyota, Lexus, Daihatsu et Hino, a bénéficié d’une forte hausse des ventes de véhicules hybrides ainsi que de la résolution des problèmes de pénurie de semi-conducteurs, qui avaient antérieurement entravé sa production.

Toyota maintient sa position mondiale

Depuis 2020, Toyota a maintenu sa position de premier constructeur automobile mondial en termes de volume, reléguant ainsi le groupe allemand Volkswagen à la deuxième place avec 9,24 millions de véhicules vendus, marquant une augmentation de 12% par rapport à l’année précédente. De même, le sud-coréen Hyundai-Kia conserve la troisième place du podium avec 7,3 millions d’unités vendues en 2023, soit une augmentation de 6,7%.

Même si l’on exclut les filiales de Toyota, à savoir Daihatsu (spécialisée dans les mini-voitures) et Hino (axée sur les camions et les bus), les marques Toyota et Lexus elles-mêmes ont dépassé leurs principaux concurrents allemands et sud-coréens avec 10,3 millions d’unités vendues en 2023, soit une augmentation de 7,7%.

Impact des scandales sur les filiales de Toyota

Néanmoins, malgré ces performances impressionnantes, Toyota n’est pas à l’abri des difficultés. Trois de ses filiales, Daihatsu et Hino, ont été touchées par des scandales. Hino a été affecté par une chute de ses ventes l’année dernière (-9,8%) à la suite de révélations d’irrégularités dans les certifications de leurs véhicules au Japon. De son côté, Daihatsu a suspendu toute sa production depuis la fin de l’année dernière après avoir été impliqué dans des pratiques non conformes, avec l’espoir de reprendre progressivement son activité à partir de février.

Par ailleurs, Toyota a également annoncé la suspension des expéditions de dix modèles diesel en raison d’irrégularités similaires dans l’homologation de leurs moteurs au Japon, produits par une autre de ses filiales, Toyota Industries. Ces événements font écho à une période antérieure, dans les années 2000, où Toyota avait dû procéder à des rappels massifs de véhicules à cause de problèmes de qualité.

Orientations stratégiques pour l’avenir

Le président de Toyota, Akio Toyoda, a exprimé sa déception face à ces situations en admettant, “J’ai honte d’admettre que de telles situations se soient produites.” Il a souligné que les filiales de Toyota avaient égaré les valeurs et priorités essentielles et a appelé à un retour aux sources, mettant l’accent sur la philosophie de l’entreprise axée sur l’optimisation des processus, en plaçant l’atelier, ses employés et ses produits au cœur de ses préoccupations.

Par ailleurs, bien que Toyota ait été en retard dans le segment des véhicules 100% électriques, avec seulement 104 018 véhicules vendus en 2023, le constructeur japonais a compensé largement ce point faible par le dynamisme de ses ventes mondiales de véhicules hybrides, totalisant plus de 3,4 millions d’unités vendues en 2023, marquant ainsi une augmentation de 31,4% par rapport à l’année précédente. Bien que Toyota vise à atteindre 1,5 million de ventes électriques par an dès 2026, cet objectif semble de plus en plus difficile à atteindre, surtout face à la concurrence acharnée dans ce domaine, notamment de la part de l’américain Tesla (1,81 million de voitures électriques livrées) et du chinois BYD (1,57 million d’unités).

Conclusion

En somme, malgré ses succès commerciaux retentissants, notamment en maintenant son titre de numéro un mondial de l’automobile en volume, Toyota fait face à des défis importants, notamment en ce qui concerne la conformité et la compétitivité dans le domaine des véhicules électriques. La résolution des problèmes au sein de ses filiales ainsi que l’orientation stratégique future de l’entreprise seront des éléments cruciaux pour la pérennité de son leadership mondial.

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Economie

Lycée Averroès : Rejet de la demande de suspension des subventions publiques

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Tribunal administratif de Lille rejette la demande de suspension des subventions au lycée Averroès

Le lycée Averroès, considéré comme le principal établissement musulman de France, a récemment essuyé un revers judiciaire. En effet, le tribunal administratif de Lille a rejeté la demande du lycée Averroès en référé de suspendre la décision du préfet du Nord de mettre fin aux subventions publiques à partir de la rentrée 2024.

Rejet du maintien du contrat d’association

Le tribunal a statué en expliquant qu’il n’y avait pas de motif pour maintenir le contrat d’association liant le lycée Averroès à l’État en attendant que la décision de résiliation prise par le préfet du Nord soit examinée par les juges du fond. Cette décision a été communiquée par le tribunal dans un communiqué officiel.

Recours déposés

Précédemment, le 9 janvier, trois recours avaient été déposés contre la décision du préfet des Hauts-de-France. Ces recours émanaient de l’association gérant le lycée, du comité économique et social représentant les personnels de l’établissement, et de l’association des parents d’élèves. Chacune de ces entités avait également introduit un référé suspension afin de demander au tribunal de suspendre la décision du 7 décembre sans attendre le jugement sur le fond.

Motifs de la suppression des subventions

La décision du préfet de mettre fin aux subventions était basée sur des allégations d’irrégularités de gestion et des enseignements jugés contraires aux valeurs de la République, notamment dans le cadre des cours d’éthique musulmane.

Défense des plaignants

Les plaignants ont contesté ces accusations en affirmant que le cours d’éthique musulmane, ainsi que tous les autres enseignements dispensés par le lycée, étaient parfaitement conformes aux valeurs de la République. Ils ont souligné que l’Éducation nationale avait effectué plusieurs inspections qui n’avaient pas remis en cause le contrat d’association en place.

Cette affaire met en lumière des tensions autour de la gestion et des contenus enseignés dans les établissements scolaires, en particulier ceux à caractère confessionnel.

Pour le moment, le lycée Averroès devra faire face à la décision de non-renouvellement des subventions publiques à partir de la rentrée 2024, suite au rejet de sa demande de suspension par le tribunal administratif de Lille.

Pour plus de détails sur l’actualité politique et judiciaire, suivez nos mises à jour sur Newcom.lu.

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Economie

Leasing Social Électrique: Fin de l’Offre, Quelles Alternatives?

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Leasing Social : Fin d’une Success Story Temporaire

Contexte

Lancé en début d’année, le leasing social a connu un engouement sans précédent. Permettant aux travailleurs aux revenus modestes de profiter de véhicules électriques à des tarifs très accessibles allant de 50 à 150 euros par mois, ce dispositif a suscité un grand intérêt auprès du public.

Quota et Réajustements

Au départ, un quota de 20 000 dossiers avait été fixé. Toutefois, dans un contexte de remaniement ministériel et de communication floue, ce chiffre a connu plusieurs ajustements. De manière surprenante, ce nombre a haussé pour atteindre 50 000 dossiers validés selon les informations relayées.

Répartition des Dossiers

Les constructeurs automobiles se sont également lancés dans une course aux chiffres. Stellantis, avec ses marques telles que Peugeot, Citroën, Fiat, ou Opel, affirmait avoir validé une “immense majorité” des 30 000 dossiers de financement réalisés fin janvier. De son côté, Renault a conquis sa part du marché avec des modèles tels que la Twingo, la Zoé et la Mégane E-Tech.

Offres Alternatives toujours disponibles

Bien que le leasing social semble toucher à sa fin, des offres attractives demeurent toujours en vigueur. Des modèles comme la Dacia Spring, la Renault Twingo E-Tech, ou même la Fiat 500e sont accessibles à partir de 100 euros par mois en location longue durée. Ces offres présentent des conditions plus souples que le leasing social, offrant ainsi une alternative intéressante pour les futurs acquéreurs.

Perspectives Futures

Si le leasing social arrive à son terme, les constructeurs pourraient envisager de nouvelles offres pour continuer à séduire une clientèle désireuse de s’engager vers l’électrification automobile. Avec des modèles de plus en plus compétitifs et des incitations gouvernementales, le marché de la voiture électrique en France semble promis à un bel avenir.

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Economie

Fin abrupte du “leasing social” pour voitures électriques subventionnées

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Fin du “Leasing Social” pour les Voitures Électriques : Une Success Story de Courte Durée

L’Annonce de l’Elysée

L’Elysée a récemment communiqué la fin du “leasing social” pour les voitures électriques, après avoir enregistré plus de 50 000 commandes validées en seulement six semaines. Cette initiative, lancée en décembre par le président Emmanuel Macron, visait à offrir la possibilité aux citoyens moins aisés d’accéder à une voiture électrique pour un loyer mensuel modique, sans apport initial. Cependant, l’édition 2024 de ce programme prendra fin prochainement, pour revenir en 2025.

Les Raisons de la Fin Prématurée

L’État a pris la décision de mettre un terme à cette édition après avoir largement dépassé les objectifs initialement fixés pour cette année. Le gouvernement avait envisagé un quota de 20 000 à 25 000 véhicules pour 2024, mais l’engouement suscité par l’offre a dépassé toutes les prévisions. Les constructeurs ont également participé activement à cette initiative en ajustant les montants des mensualités proposées.

Un Engouement Exceptionnel

Cette mesure a surtout ciblé les Français à revenu modeste qui utilisent fréquemment leur véhicule mais n’ont pas la possibilité d’acquérir un véhicule neuf en raison de contraintes budgétaires. Sur les 100 000 voitures normalement achetées annuellement par cette catégorie de la population en France, 50 000 seront désormais des véhicules électriques. Cette réussite a été saluée comme un succès emblématique de l’engagement écologique hexagonal, bénéfique tant pour le porte-monnaie que pour l’environnement.

Les Conséquences sur l’Industrie Automobile Française

Les constructeurs français ont été au cœur de cette opération, avec Stellantis en première ligne en proposant des modèles tels que la Peugeot 208 et la Fiat 500 électriques, ainsi que des modèles plus imposants comme le Jeep Avenger. Renault a également participé en mettant à disposition sa Twingo et sa Kangoo électrique à des tarifs avantageux.

Perspectives d’Avenir

Cependant, des défis subsistent pour l’industrie automobile française. Alors que les modèles les plus populaires soutenus par ce dispositif sont produits en France, d’autres modèles, comme la petite C3 électrique de Stellantis, sont fabriqués à l’étranger. Renault prévoit de commercialiser sa Renault 5 électrique en 2024, mais à des prix légèrement supérieurs.

Réactions des Acteurs du Secteur

Les constructeurs ont exprimé des avis divergents concernant la fin prématurée de ce programme. Le groupe Volkswagen France a regretté d’être arrivé plus tard que ses concurrents français dans le dispositif. Renault et Stellantis ont salué l’impact positif de cette initiative, soulignant la nécessité d’accélérer la production de véhicules électriques en France pour répondre à la demande croissante.

En somme, le “leasing social” pour les voitures électriques en France a été un succès retentissant, offrant la possibilité à de nombreux ménages modestes d’accéder à des véhicules écologiques à des tarifs abordables. Cependant, cette expérience a également mis en lumière les défis que l’industrie automobile française devra surmonter pour répondre à la demande croissante de véhicules électriques.

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