Motif Analytics Leve 5,7 millions de dollars lors d’une levée de fonds de démarrage

Une startup spécialisée dans l’analyse de séquences pour les équipes de croissance

La startup Motif Analytics a annoncé aujourd’hui avoir levé 5,7 millions de dollars lors d’une ronde de financement de démarrage, dirigée par Felicis et Amplify Partners. Le groupe d’anges InvestInData a également participé à cette levée de fonds.

Fondée par des anciens de Google

La société a été fondée par Mikhail Panko (PDG) et Theron Ji (CTO), qui se sont rencontrés chez Google. Panko a déclaré qu’il avait constaté qu’il était difficile de dégager des insights pratiques à partir d’énormes quantités de données. Après un passage chez Uber, lui et Ji ont décidé de s’associer pour créer une entreprise autour de cette idée.

Une plateforme d’analyse de séquences

Motif Analytics aide les équipes produit à trouver les schémas d’interaction des utilisateurs avec leurs outils. Plutôt que de simplement voir des métriques sur un tableau de bord, l’équipe argumente qu’il est essentiel de comprendre ce qui se passe entre chaque action de l’utilisateur pour pouvoir influencer le comportement.

Technologies innovantes

Motif utilise des modèles de langage large (LLM) au cœur de son moteur d’analyse, permettant de prédire les prochaines actions des utilisateurs avec précision. De plus, la société utilise WebAssembly pour permettre aux utilisateurs de travailler avec des ensembles de données locaux dans leur navigateur sans les transmettre aux serveurs de l’entreprise.

Réactions du marché

Viviana Faga, associée générale chez Felicis, a souligné l’approche différenciée de Motif, qui utilise l’analyse de séquences pour fournir des insights pratiques aux entreprises. Cette approche unique devrait révolutionner la manière dont les entreprises technologiques exploitent leurs données.

En conclusion, Motif Analytics, avec son approche novatrice de l’analyse de séquences et son utilisation de l’intelligence artificielle, se positionne comme une solution facile à utiliser pour les entreprises cherchant à tirer parti de leurs données pour prendre des décisions stratégiques.

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Les Commandes de Robots Industriels Chutent de Près d’un Tiers en 2023

Ventes en Baisse de 30%

Selon l’Association for Advancing Automation (A3), les entreprises nord-américaines ont acheté 31 159 robots industriels en 2023, en baisse par rapport aux 44 196 de l’année précédente. Cette baisse de 30% représente un déclin significatif pour ce marché clé. Le nombre est également en baisse (bien que moins marquée) par rapport aux 39 708 de 2021.

Tendance à la Baisse Prévisible

Cette chute, bien que notable, n’est pas totalement surprenante. En effet, en août dernier, un rapport du groupe industriel mentionnait déjà une baisse de 37% d’une année sur l’autre pour le deuxième trimestre de 2023. Il s’agissait du deuxième trimestre consécutif de déclin pour l’industrie.

Contexte Complexe

Malgré la période dynamique que connaissait l’industrie des robots industriels depuis le début de la pandémie, ces chiffres révèlent une réalité plus complexe. Bien que 2021 et 2022 aient été des années record en termes de ventes, un retour à la moyenne était probablement inévitable.

Défis Économiques

Les robots industriels, bien qu’ils ne soient pas considérés comme des produits de luxe, représentent des achats importants avec des coûts initiaux élevés, poussant de nombreuses entreprises à envisager le modèle de location de robots en tant que service (RaaS). Les temps incertains sont sans aucun doute une des principales raisons de prudence.

Impact de l’Économie sur l’Automatisation

La fabrication continue d’être le moteur clé de l’automatisation, et en 2023, de nombreuses entreprises ont reporté leurs projets d’achat de nouvelles voitures en raison des difficultés économiques. La pénurie de puces a également continué de perturber la production au premier semestre de l’année.

Secteurs Divers

Les robots destinés à l’industrie automobile – qui représentent un peu plus de la moitié du total – ont enregistré une baisse de 34% pour l’année. Les robots non automobiles ont également connu une légère amélioration l’année dernière, avec une baisse de 25%.

Selon A3, les secteurs de la fabrication électronique métallique, de l’alimentation/consumérisme, du médical et des matières plastiques/caoutchouc ont été les plus demandés en dehors du secteur automobile.

Perspectives Positives

Jeff Burnstein, président de A3, s’est montré optimiste en déclarant : “Bien que les ventes de robots aient diminué au cours de l’année, 2023 s’est clôturée avec à la fois une augmentation par rapport au trimestre précédent et un nombre presque égal de ventes entre les entreprises automobiles et non automobiles. Ces signes prometteurs indiquent que de plus en plus d’industries se sentent à l’aise avec l’automatisation en général.”

Impacts Future

Les facteurs économiques continueront de jouer un rôle majeur dans les ventes potentielles à venir. Cependant, le processus d’adoption de l’automatisation pour la première fois est parsemé de difficultés, et, dans certains cas, les nouvelles technologies robotiques ne sont pas encore suffisamment matures pour une adoption à grande échelle significative.

Les robots sont déjà bien intégrés dans la fabrication automobile, qui bénéficie d’une avance de plusieurs décennies sur le reste de l’industrie. La baisse des achats de véhicules électriques a eu un impact significatif sur les chiffres globaux.

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Enquête de la NHTSA sur le rappel du dégivreur de pare-brise de Lucid Motors

Introduction

L’Administration nationale de la sécurité routière des autoroutes (NHTSA) a récemment ouvert une enquête sur un rappel du dégivreur de pare-brise de Lucid Motors datant de janvier, exprimant des préoccupations quant à l’efficacité de la solution de mise à jour à distance de l’entreprise pour résoudre le problème. En réponse, Lucid a déclaré que l’agence “sous-estime le recours proposé”.

La problématique

Cette enquête survient à un moment où certains constructeurs automobiles se tournent de plus en plus vers des mises à jour logicielles pour résoudre des problèmes qui nécessiteraient normalement une visite en concession ou en centre de service. Bien que cette enquête ne soit pas aussi cruciale que celle ouverte par l’agence sur les problèmes rencontrés par Tesla avec son système d’assistance à la conduite Autopilot, elle montre que la NHTSA accorde une attention soutenue à ce que les constructeurs automobiles considèrent comme devant – ou ne devant pas – être utilisé pour les mises à jour à distance.

Le rappel

Le rappel concerne 2 042 berlines Lucid Air équipées d’un chauffage à haute tension du liquide de refroidissement provenant du fournisseur Webasto AG, qui, en cas de défaillance, supprime la capacité de dégivrer le pare-brise. Lucid a proposé comme solution de rappel l’envoi d’une mise à jour à distance capable d’identifier les véhicules équipés de la pièce incriminée et d’avertir réactivement le conducteur en cas de défaillance.

Les préoccupations de la NHTSA

Le Bureau des enquêtes sur les défauts de la NHTSA exprime désormais sa préoccupation en affirmant que “en ne fournissant qu’une notification aux conducteurs indiquant que leur dégivreur de pare-brise ne fonctionne pas, Lucid place le conducteur dans une situation où il pourrait rencontrer la défaillance au cours du même cycle de conduite que celui de la réception de la notification.” Cela pourrait théoriquement amener les conducteurs à découvrir l’indisponibilité de la fonction au moment où ils en ont besoin pour dégivrer leur pare-brise – ce qui signifie qu’ils ne pourraient également pas demander la pièce de remplacement gratuite avant la survenue d’une défaillance.

Comparaison avec Jaguar Land Rover

L’agence souligne l’approche plus proactive adoptée par Jaguar Land Rover avec son SUV électrique, l’I-Pace, qui a brièvement utilisé ce même chauffage de Webasto. En 2023, Jaguar a annoncé qu’il informerait les 668 propriétaires concernés et remplacerait gratuitement la pièce défectueuse.

La réaction de Lucid

Lucid présente son approche comme innovante. La société affirme que la mise à jour à distance a introduit une “fonction de logiciel de diagnostic” qui surveille activement le chauffage à la recherche de défauts, et qu’elle “a l’intention de démontrer que l’analyse sous-jacente de cette approche est fiable et que la sécurité des clients est garantie.” La société a également déclaré qu’elle informait électroniquement et par courrier tous les propriétaires concernés, de sorte qu’ils ne découvriraient pas après une défaillance, comme le suggère la NHTSA.

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