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Economie

Problème de qualité sur les Boeing 737 : retards possibles de livraison

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Boeing va devoir effectuer des travaux sur une cinquantaine d’avions 737 MAX

Des trous mal percés découverts sur certains fuselages

Boeing a annoncé dimanche (4 février) qu’il devrait effectuer des travaux supplémentaires sur environ 50 avions 737 MAX non livrés, ce qui pourrait potentiellement retarder certaines livraisons à court terme. Cette décision fait suite à la découverte de deux trous mal percés sur certains fuselages par son fournisseur Spirit AeroSystems.

La compagnie aérienne a confirmé ces résultats en réponse à une demande de Reuters, après que des sources de l’industrie ont indiqué qu’un problème d’« marge de bord », ou d’espacement, avait été découvert dans les trous percés sur un encadrement de fenêtre de certains avions.

Stan Deal, le PDG de la division aviation commerciale de Boeing, a déclaré dans une lettre adressée au personnel que bien que cette condition potentielle ne pose pas un problème de sécurité en vol immédiat et que tous les 737 peuvent continuer à voler en toute sécurité, environ 50 avions non livrés devront probablement faire l’objet de travaux de réparation.

De plus, la FAA (Federal Aviation Administration) des États-Unis n’a pas fait de commentaire immédiat à ce sujet. L’organisme de réglementation américain a ordonné à Boeing de limiter sa production de 737 à l’actuel taux de 38 avions par mois pour une période indéfinie, le temps de remédier aux manquements en matière de qualité, et de différer les augmentations de production nécessaires pour répondre à la demande croissante de nouveaux avions.

Une exigence de qualité renforcée

Ces constats surviennent dans un contexte où Boeing et son avion best-seller, le 737 MAX, sont sous les projecteurs suite à l’incident survenu récemment avec un avion d’Alaska Airlines. Les inspecteurs, qui examinent si les boulons du bouchon de porte de l’Alaska Airlines étaient manquants ou mal ajustés, devraient publier un rapport intérimaire cette semaine.

Boeing a demandé à un important fournisseur, qu’il n’a pas identifié, de cesser toutes ses expéditions tant que tous les travaux n’ont pas été achevés. La compagnie s’attend à ce que ce retard dans les expéditions affecte son calendrier de production, mais qu’il améliorera la qualité globale et la stabilité.

Dans le passé, la FAA a parfois ordonné des inspections pour des fissures résultant de trous de fixation mal percés. À ce jour, la « non-conformité » ou le défaut de qualité a été constaté sur 22 fuselages sur 47 inspectés jusqu’à présent, répartis entre Boeing et Spirit, et pourrait exister sur certains 737 en service. De plus, ces problèmes ont été révélés dans le cadre d’une notification régulière connue sous le nom de « Notice of Escapement », où les fournisseurs informent Boeing de tout écart de qualité connu ou soupçonné.

Une collaboration étroite avec les fournisseurs

Boeing et Spirit n’ont pas encore trouvé de position commune sur le nombre de trous mal percés devant être corrigés, ni sur le nombre d’erreurs étant si légères que les fuselages pourraient être utilisés tels quels. La société Spirit prévoit de présenter ses résultats financiers mardi.

Les avions 737 MAX de Boeing sont assemblés à Renton, en dehors de Seattle, à partir de fuselages expédiés par train depuis Spirit, à Wichita, au Kansas.

Cette découverte intervient alors que Boeing s’efforce d’améliorer ses opérations après l’incident survenu sur un avion d’Alaska Airlines. Le planificateur américain a récemment exhorté ses fournisseurs à intensifier les vérifications et leur a indiqué qu’il était « impératif » qu’ils respectent les exigences en matière de qualité.

Les travaux supplémentaires sur les avions 737 MAX visent à remédier à la position potentiellement négligente de deux trous dans un ensemble de cadre de fenêtre fourni par Spirit, une condition connue sous le nom de « marge de bord courte ». En conséquence, Boeing prévoit de consacrer plusieurs « jours d’usine » cette semaine à l’usine 737 de Renton, à l’extérieur de Seattle, pour corriger les trous mal alignés et achever d’autres travaux en suspens.

Cette situation délicate montre que la société s’efforce de maintenir des normes de qualité élevées et souligne l’importance cruciale de tous les acteurs impliqués dans la production et la fourniture des composants d’avion.

La découverte de ces défauts de fabrication représente un autre défi pour Boeing dans ses efforts pour redorer son blason après les accidents de 737 MAX en 2019. La réputation du constructeur a été sérieusement entachée, et la société continue de devoir relever des défis importants pour restaurer pleinement la confiance du public et des régulateurs dans ses avions.

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Economie

Lycée Averroès : Rejet de la demande de suspension des subventions publiques

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Tribunal administratif de Lille rejette la demande de suspension des subventions au lycée Averroès

Le lycée Averroès, considéré comme le principal établissement musulman de France, a récemment essuyé un revers judiciaire. En effet, le tribunal administratif de Lille a rejeté la demande du lycée Averroès en référé de suspendre la décision du préfet du Nord de mettre fin aux subventions publiques à partir de la rentrée 2024.

Rejet du maintien du contrat d’association

Le tribunal a statué en expliquant qu’il n’y avait pas de motif pour maintenir le contrat d’association liant le lycée Averroès à l’État en attendant que la décision de résiliation prise par le préfet du Nord soit examinée par les juges du fond. Cette décision a été communiquée par le tribunal dans un communiqué officiel.

Recours déposés

Précédemment, le 9 janvier, trois recours avaient été déposés contre la décision du préfet des Hauts-de-France. Ces recours émanaient de l’association gérant le lycée, du comité économique et social représentant les personnels de l’établissement, et de l’association des parents d’élèves. Chacune de ces entités avait également introduit un référé suspension afin de demander au tribunal de suspendre la décision du 7 décembre sans attendre le jugement sur le fond.

Motifs de la suppression des subventions

La décision du préfet de mettre fin aux subventions était basée sur des allégations d’irrégularités de gestion et des enseignements jugés contraires aux valeurs de la République, notamment dans le cadre des cours d’éthique musulmane.

Défense des plaignants

Les plaignants ont contesté ces accusations en affirmant que le cours d’éthique musulmane, ainsi que tous les autres enseignements dispensés par le lycée, étaient parfaitement conformes aux valeurs de la République. Ils ont souligné que l’Éducation nationale avait effectué plusieurs inspections qui n’avaient pas remis en cause le contrat d’association en place.

Cette affaire met en lumière des tensions autour de la gestion et des contenus enseignés dans les établissements scolaires, en particulier ceux à caractère confessionnel.

Pour le moment, le lycée Averroès devra faire face à la décision de non-renouvellement des subventions publiques à partir de la rentrée 2024, suite au rejet de sa demande de suspension par le tribunal administratif de Lille.

Pour plus de détails sur l’actualité politique et judiciaire, suivez nos mises à jour sur Newcom.lu.

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Economie

Leasing Social Électrique: Fin de l’Offre, Quelles Alternatives?

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Leasing Social : Fin d’une Success Story Temporaire

Contexte

Lancé en début d’année, le leasing social a connu un engouement sans précédent. Permettant aux travailleurs aux revenus modestes de profiter de véhicules électriques à des tarifs très accessibles allant de 50 à 150 euros par mois, ce dispositif a suscité un grand intérêt auprès du public.

Quota et Réajustements

Au départ, un quota de 20 000 dossiers avait été fixé. Toutefois, dans un contexte de remaniement ministériel et de communication floue, ce chiffre a connu plusieurs ajustements. De manière surprenante, ce nombre a haussé pour atteindre 50 000 dossiers validés selon les informations relayées.

Répartition des Dossiers

Les constructeurs automobiles se sont également lancés dans une course aux chiffres. Stellantis, avec ses marques telles que Peugeot, Citroën, Fiat, ou Opel, affirmait avoir validé une “immense majorité” des 30 000 dossiers de financement réalisés fin janvier. De son côté, Renault a conquis sa part du marché avec des modèles tels que la Twingo, la Zoé et la Mégane E-Tech.

Offres Alternatives toujours disponibles

Bien que le leasing social semble toucher à sa fin, des offres attractives demeurent toujours en vigueur. Des modèles comme la Dacia Spring, la Renault Twingo E-Tech, ou même la Fiat 500e sont accessibles à partir de 100 euros par mois en location longue durée. Ces offres présentent des conditions plus souples que le leasing social, offrant ainsi une alternative intéressante pour les futurs acquéreurs.

Perspectives Futures

Si le leasing social arrive à son terme, les constructeurs pourraient envisager de nouvelles offres pour continuer à séduire une clientèle désireuse de s’engager vers l’électrification automobile. Avec des modèles de plus en plus compétitifs et des incitations gouvernementales, le marché de la voiture électrique en France semble promis à un bel avenir.

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Economie

Fin abrupte du “leasing social” pour voitures électriques subventionnées

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Fin du “Leasing Social” pour les Voitures Électriques : Une Success Story de Courte Durée

L’Annonce de l’Elysée

L’Elysée a récemment communiqué la fin du “leasing social” pour les voitures électriques, après avoir enregistré plus de 50 000 commandes validées en seulement six semaines. Cette initiative, lancée en décembre par le président Emmanuel Macron, visait à offrir la possibilité aux citoyens moins aisés d’accéder à une voiture électrique pour un loyer mensuel modique, sans apport initial. Cependant, l’édition 2024 de ce programme prendra fin prochainement, pour revenir en 2025.

Les Raisons de la Fin Prématurée

L’État a pris la décision de mettre un terme à cette édition après avoir largement dépassé les objectifs initialement fixés pour cette année. Le gouvernement avait envisagé un quota de 20 000 à 25 000 véhicules pour 2024, mais l’engouement suscité par l’offre a dépassé toutes les prévisions. Les constructeurs ont également participé activement à cette initiative en ajustant les montants des mensualités proposées.

Un Engouement Exceptionnel

Cette mesure a surtout ciblé les Français à revenu modeste qui utilisent fréquemment leur véhicule mais n’ont pas la possibilité d’acquérir un véhicule neuf en raison de contraintes budgétaires. Sur les 100 000 voitures normalement achetées annuellement par cette catégorie de la population en France, 50 000 seront désormais des véhicules électriques. Cette réussite a été saluée comme un succès emblématique de l’engagement écologique hexagonal, bénéfique tant pour le porte-monnaie que pour l’environnement.

Les Conséquences sur l’Industrie Automobile Française

Les constructeurs français ont été au cœur de cette opération, avec Stellantis en première ligne en proposant des modèles tels que la Peugeot 208 et la Fiat 500 électriques, ainsi que des modèles plus imposants comme le Jeep Avenger. Renault a également participé en mettant à disposition sa Twingo et sa Kangoo électrique à des tarifs avantageux.

Perspectives d’Avenir

Cependant, des défis subsistent pour l’industrie automobile française. Alors que les modèles les plus populaires soutenus par ce dispositif sont produits en France, d’autres modèles, comme la petite C3 électrique de Stellantis, sont fabriqués à l’étranger. Renault prévoit de commercialiser sa Renault 5 électrique en 2024, mais à des prix légèrement supérieurs.

Réactions des Acteurs du Secteur

Les constructeurs ont exprimé des avis divergents concernant la fin prématurée de ce programme. Le groupe Volkswagen France a regretté d’être arrivé plus tard que ses concurrents français dans le dispositif. Renault et Stellantis ont salué l’impact positif de cette initiative, soulignant la nécessité d’accélérer la production de véhicules électriques en France pour répondre à la demande croissante.

En somme, le “leasing social” pour les voitures électriques en France a été un succès retentissant, offrant la possibilité à de nombreux ménages modestes d’accéder à des véhicules écologiques à des tarifs abordables. Cependant, cette expérience a également mis en lumière les défis que l’industrie automobile française devra surmonter pour répondre à la demande croissante de véhicules électriques.

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