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Economie

La légalisation du cannabis en Allemagne : la coalition gouvernementale laisse échapper de la fumée blanche

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La coalition au pouvoir en Allemagne s’entend sur la légalisation du cannabis

Une entente tardive après des mois de débats

Après des mois de délibérations, les factions de la coalition au pouvoir en Allemagne ont finalement trouvé un accord sur les derniers détails de la légalisation du cannabis. Dagmar Schmidt (SPD), Maria Klein-Schmeink (Verts) et Konstantin Kuhle (FDP), les vice-chefs des factions, ont annoncé que “la loi pourrait entrer en vigueur le 1er avril”. Cette entente est considérée suffisamment probable pour obtenir l’approbation du Bundestag, malgré les quelques députés SPD qui ont exprimé leur intention de voter contre.

Prochaines étapes et opposition

Le Bundestag devrait voter sur la loi au cours de la semaine débutant le 19 février. La coalition détenant 49 sièges de plus que nécessaire pour une majorité absolue, l’approbation est envisageable. Le Bundesrat devrait examiner le projet le 22 mars, mais son accord n’est pas requis, bien qu’il puisse exprimer son opposition. Cependant, étant donné que chaque gouvernement régional comprend au moins un parti de la coalition, à l’exception de la Bavière, cette opposition est peu probable. Ainsi, l’entrée en vigueur le 1er avril semble désormais très probable.

Il est prévu que cette date marque la fin de l’interdiction du cannabis en vigueur depuis plus de 40 ans. La vente et la culture de cannabis ont été interdites par la loi dans les années 70 et au début des années 80. Désormais, le cannabis devrait être retiré de la liste des substances interdites dans la loi sur les stupéfiants à partir du 1er avril. La culture personnelle et la possession de quantités spécifiques de la drogue devraient être autorisées pour les adultes à partir du 1er avril 2024. Il devrait également être possible de cultiver du cannabis en club à partir du 1er juillet.

Réactions dans la coalition et chez l’opposition

Initialement prévu de conclure le compromis fin novembre, des dissensions au sein de la SPD ont entraîné des inquiétudes. Malgré cela, le package de lois n’a pas été renégocié lors des pourparlers de coalition, mais l’évaluation de son efficacité a été resserrée. Une première évaluation devrait être réalisée après un an, suivie d’une deuxième après deux ans et d’une évaluation finale après quatre ans. Cette évaluation inclura l’expertise du Bureau fédéral de la police criminelle, principalement axée sur l’efficacité des mesures de protection de l’enfance et de la jeunesse, avec des ajustements potentiels si nécessaire.

L’opposition à la légalisation du cannabis est également présente au sein de la coalition. Certains membres du SPD, notamment Christian Fiedler, un officier de police, et Sebastian Hartmann ont exprimé leur intention de voter contre la légalisation, citant des préoccupations concernant l’impact sur la criminalité organisée et l’absence de contrôle sur la distribution.

Quant à l’opposition, le parti de l’Union craint que la légalisation ne favorise le marché noir, tandis que le ministre de la Santé de Bavière, Judith Gerlach (CSU), met en garde contre les risques pour la santé et prévoit une interprétation restrictive de la loi par le gouvernement bavarois.

Débats à venir

Avec cette avancée concernant l’un des projets les plus controversés de la coalition, le débat politique ne fait que commencer. La légalisation du cannabis suscite des inquiétudes quant à ses possibles impacts sur le marché noir, la sécurité routière et la santé publique. En dépit des craintes et des divergences au sein de la coalition et de l’opposition, la légalisation du cannabis pourrait ouvrir la voie à des changements significatifs dans la politique sur les drogues en Allemagne.

Adapté de: dpa-infocom, dpa:240202-99-846594/3

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Economie

Lycée Averroès : Rejet de la demande de suspension des subventions publiques

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Tribunal administratif de Lille rejette la demande de suspension des subventions au lycée Averroès

Le lycée Averroès, considéré comme le principal établissement musulman de France, a récemment essuyé un revers judiciaire. En effet, le tribunal administratif de Lille a rejeté la demande du lycée Averroès en référé de suspendre la décision du préfet du Nord de mettre fin aux subventions publiques à partir de la rentrée 2024.

Rejet du maintien du contrat d’association

Le tribunal a statué en expliquant qu’il n’y avait pas de motif pour maintenir le contrat d’association liant le lycée Averroès à l’État en attendant que la décision de résiliation prise par le préfet du Nord soit examinée par les juges du fond. Cette décision a été communiquée par le tribunal dans un communiqué officiel.

Recours déposés

Précédemment, le 9 janvier, trois recours avaient été déposés contre la décision du préfet des Hauts-de-France. Ces recours émanaient de l’association gérant le lycée, du comité économique et social représentant les personnels de l’établissement, et de l’association des parents d’élèves. Chacune de ces entités avait également introduit un référé suspension afin de demander au tribunal de suspendre la décision du 7 décembre sans attendre le jugement sur le fond.

Motifs de la suppression des subventions

La décision du préfet de mettre fin aux subventions était basée sur des allégations d’irrégularités de gestion et des enseignements jugés contraires aux valeurs de la République, notamment dans le cadre des cours d’éthique musulmane.

Défense des plaignants

Les plaignants ont contesté ces accusations en affirmant que le cours d’éthique musulmane, ainsi que tous les autres enseignements dispensés par le lycée, étaient parfaitement conformes aux valeurs de la République. Ils ont souligné que l’Éducation nationale avait effectué plusieurs inspections qui n’avaient pas remis en cause le contrat d’association en place.

Cette affaire met en lumière des tensions autour de la gestion et des contenus enseignés dans les établissements scolaires, en particulier ceux à caractère confessionnel.

Pour le moment, le lycée Averroès devra faire face à la décision de non-renouvellement des subventions publiques à partir de la rentrée 2024, suite au rejet de sa demande de suspension par le tribunal administratif de Lille.

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Economie

Leasing Social Électrique: Fin de l’Offre, Quelles Alternatives?

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Leasing Social : Fin d’une Success Story Temporaire

Contexte

Lancé en début d’année, le leasing social a connu un engouement sans précédent. Permettant aux travailleurs aux revenus modestes de profiter de véhicules électriques à des tarifs très accessibles allant de 50 à 150 euros par mois, ce dispositif a suscité un grand intérêt auprès du public.

Quota et Réajustements

Au départ, un quota de 20 000 dossiers avait été fixé. Toutefois, dans un contexte de remaniement ministériel et de communication floue, ce chiffre a connu plusieurs ajustements. De manière surprenante, ce nombre a haussé pour atteindre 50 000 dossiers validés selon les informations relayées.

Répartition des Dossiers

Les constructeurs automobiles se sont également lancés dans une course aux chiffres. Stellantis, avec ses marques telles que Peugeot, Citroën, Fiat, ou Opel, affirmait avoir validé une “immense majorité” des 30 000 dossiers de financement réalisés fin janvier. De son côté, Renault a conquis sa part du marché avec des modèles tels que la Twingo, la Zoé et la Mégane E-Tech.

Offres Alternatives toujours disponibles

Bien que le leasing social semble toucher à sa fin, des offres attractives demeurent toujours en vigueur. Des modèles comme la Dacia Spring, la Renault Twingo E-Tech, ou même la Fiat 500e sont accessibles à partir de 100 euros par mois en location longue durée. Ces offres présentent des conditions plus souples que le leasing social, offrant ainsi une alternative intéressante pour les futurs acquéreurs.

Perspectives Futures

Si le leasing social arrive à son terme, les constructeurs pourraient envisager de nouvelles offres pour continuer à séduire une clientèle désireuse de s’engager vers l’électrification automobile. Avec des modèles de plus en plus compétitifs et des incitations gouvernementales, le marché de la voiture électrique en France semble promis à un bel avenir.

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Economie

Fin abrupte du “leasing social” pour voitures électriques subventionnées

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Fin du “Leasing Social” pour les Voitures Électriques : Une Success Story de Courte Durée

L’Annonce de l’Elysée

L’Elysée a récemment communiqué la fin du “leasing social” pour les voitures électriques, après avoir enregistré plus de 50 000 commandes validées en seulement six semaines. Cette initiative, lancée en décembre par le président Emmanuel Macron, visait à offrir la possibilité aux citoyens moins aisés d’accéder à une voiture électrique pour un loyer mensuel modique, sans apport initial. Cependant, l’édition 2024 de ce programme prendra fin prochainement, pour revenir en 2025.

Les Raisons de la Fin Prématurée

L’État a pris la décision de mettre un terme à cette édition après avoir largement dépassé les objectifs initialement fixés pour cette année. Le gouvernement avait envisagé un quota de 20 000 à 25 000 véhicules pour 2024, mais l’engouement suscité par l’offre a dépassé toutes les prévisions. Les constructeurs ont également participé activement à cette initiative en ajustant les montants des mensualités proposées.

Un Engouement Exceptionnel

Cette mesure a surtout ciblé les Français à revenu modeste qui utilisent fréquemment leur véhicule mais n’ont pas la possibilité d’acquérir un véhicule neuf en raison de contraintes budgétaires. Sur les 100 000 voitures normalement achetées annuellement par cette catégorie de la population en France, 50 000 seront désormais des véhicules électriques. Cette réussite a été saluée comme un succès emblématique de l’engagement écologique hexagonal, bénéfique tant pour le porte-monnaie que pour l’environnement.

Les Conséquences sur l’Industrie Automobile Française

Les constructeurs français ont été au cœur de cette opération, avec Stellantis en première ligne en proposant des modèles tels que la Peugeot 208 et la Fiat 500 électriques, ainsi que des modèles plus imposants comme le Jeep Avenger. Renault a également participé en mettant à disposition sa Twingo et sa Kangoo électrique à des tarifs avantageux.

Perspectives d’Avenir

Cependant, des défis subsistent pour l’industrie automobile française. Alors que les modèles les plus populaires soutenus par ce dispositif sont produits en France, d’autres modèles, comme la petite C3 électrique de Stellantis, sont fabriqués à l’étranger. Renault prévoit de commercialiser sa Renault 5 électrique en 2024, mais à des prix légèrement supérieurs.

Réactions des Acteurs du Secteur

Les constructeurs ont exprimé des avis divergents concernant la fin prématurée de ce programme. Le groupe Volkswagen France a regretté d’être arrivé plus tard que ses concurrents français dans le dispositif. Renault et Stellantis ont salué l’impact positif de cette initiative, soulignant la nécessité d’accélérer la production de véhicules électriques en France pour répondre à la demande croissante.

En somme, le “leasing social” pour les voitures électriques en France a été un succès retentissant, offrant la possibilité à de nombreux ménages modestes d’accéder à des véhicules écologiques à des tarifs abordables. Cependant, cette expérience a également mis en lumière les défis que l’industrie automobile française devra surmonter pour répondre à la demande croissante de véhicules électriques.

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