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Proche-Orient

Sanctions des États-Unis contre l’Iran: Nouvelles mesures de rétorsion expliquées

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Nouvelles Sanctions Américaines Contre l’Iran en Riposte à une Attaque en Jordanie

Nouvelles mesures américaines contre l’Iran

Le vendredi 2 février, les États-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions et inculpations visant les Gardiens de la Révolution iraniens, en représailles à une frappe ayant causé la mort de trois Américains en Jordanie et attribuée à des milices soutenues par l’Iran. Ces actions semblent avoir été synchronisées avec les frappes meurtrières menées par les États-Unis contre des combattants pro-iraniens en Irak et en Syrie. Au moins 18 combattants pro-iraniens ont été tués dans les frappes menées dans l’est de la Syrie, selon un observatoire de la guerre.

Les mesures prises par le Département du Trésor des États-Unis comprennent des sanctions contre six responsables du commandement cyber-électronique des Gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI), pour leurs activités visant les infrastructures critiques. De plus, le Trésor a également visé un réseau de fournisseurs fournissant “des matériaux et des technologies sensibles pour les programmes de missile balistique et de véhicules aériens sans pilote (UAV) de l’Iran”. Par ailleurs, les procureurs ont annoncé la saisie de 108 millions de dollars américains utilisés dans un schéma de blanchiment de pétrole pour financer la Force Qods d’élite des Gardiens de la Révolution.

Ces actions surviennent peu de temps après que le président Joe Biden ait accusé les “groupes militants radicaux soutenus par l’Iran opérant en Syrie et en Irak” pour l’attaque au drone du dimanche contre une base en Jordanie ayant tué trois soldats américains. Alors que les États-Unis ont lancé des frappes vendredi, Biden a averti que de telles attaques “se poursuivront parfois et en des lieux que nous aurons choisis”.

L’Iran a nié toute implication dans la frappe, son président promettant de “répondre fermement” à toute attaque. En annonçant les dernières sanctions américaines, le Trésor a déclaré que des acteurs cyber affiliés aux CGRI avaient récemment piraté et affiché des images sur des écrans de contrôleurs fabriqués par une entreprise israélienne, Unitronics. Le département a ajouté: “L’accès non autorisé aux systèmes d’infrastructure critiques peut permettre des actions préjudiciables au public et causer des conséquences humanitaires dévastatrices”.

Autres cibles et poursuites

En parallèle, les États-Unis ont sanctionné quatre entités basées en Iran et à Hong Kong, les accusant d’avoir “opéré en tant qu’entités de manipulation secrète” pour des individus soutenant activement des organisations militaires iraniennes comme les CGRI. Une autre cible était la China Oil and Petroleum Company, basée à Hong Kong, qui aurait été impliquée dans la vente de “centaines de millions de dollars de marchandises iraniennes” au profit de la Force Qods des Gardiens de la Révolution.

Des inculpations pour terrorisme, évasion de sanctions, fraude et blanchiment d’argent ont été dévoilées à New York, le centre financier des États-Unis, par des procureurs contre sept figures clés du réseau de blanchiment de pétrole. “Les inculpations d’aujourd’hui montrent comment, comme allégué, la Force Qods des CGRI a mis en place un vaste réseau international de sociétés écrans pour blanchir du pétrole iranien sanctionné en utilisant des mensonges, des faux et des menaces de violence”, a déclaré l’avocat américain Damian Williams dans un communiqué.

Les détails exacts des individus et entités visés par ces mesures ont été précisés, marquant l’intensification des tensions entre les États-Unis et l’Iran, et soulignant l’accent mis par l’administration Biden sur les activités nuisibles attribuées à l’Iran dans la région.

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Proche-Orient

Opération nocturne à Rafah : Libération de deux otages israélo-argentins

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Tensions à Rafah : Nouvelles libérations d’otages et escalade de la violence

Les derniers événements à Rafah

La tension s’est intensifiée dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 février à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, avec une nouvelle montée de violence. Coincée entre la mer et la frontière avec l’Egypte, cette ville est devenue le refuge de centaines de milliers de civils fuyant la guerre. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a ordonné une offensive dans cette zone, prévue pour mercredi, tandis que le Hamas a averti que toute action militaire compromettrait les négociations concernant la libération des otages qu’il détient encore.

Libération des otages

Les otages israélo-argentins, Fernando Simon Marman (60 ans) et Luis Har (70 ans), enlevés au kibboutz Nir Yitzhak, ont été libérés par Israël. Ils ont été conduits au centre médical Sheba, à Ramat Gan, pour des examens médicaux initiaux et sont dans un état stable. Avant cette libération, Israël estimait que 132 otages étaient encore retenus à Gaza, dont 29 auraient trouvé la mort.

Déroulement de l’opération

L’opération de libération des otages a commencé à 1h49 (0h49 heure de Paris) dans un immeuble du centre de Rafah. Des échanges de tirs ont éclaté avec la présence de nombreux terroristes. L’armée israélienne a mené des frappes, entraînant la mort de plusieurs terroristes et d’un soldat israélien. Deux autres soldats ont également perdu la vie lors des frappes sur la ville.

Bilan humain et matériel

Selon le ministère de la Santé du Hamas, le nombre de victimes s’élève à environ 100 morts. Cependant, ce bilan n’a pas été confirmé par des sources sur place. Les dégâts matériels sont considérables, comme le rapporte l’AFP. Rafah, qui accueille actuellement 1,4 million de Palestiniens selon l’ONU, est confrontée à une crise humanitaire, avec des besoins urgents en aide alimentaire et médicale.

Contexte tendu à Rafah

Rafah représente le dernier bastion urbain où l’armée israélienne n’a pas encore pénétré. Les tensions sont exacerbées, Israël envisageant une offensive dans la région alors que le Hamas dénonce une guerre génocidaire et des pressions sur le peuple palestinien. La ville, qui abritait 280 000 habitants avant le conflit, a vu sa population multiplier par six suite à l’afflux de réfugiés cherchant à échapper aux combats ailleurs dans le territoire.

Conclusion

La libération des otages à Rafah, avec son lot de violences et de pertes humaines, souligne la fragilité de la situation dans la bande de Gaza. Les tensions entre Israël et le Hamas persistent, laissant craindre une escalade du conflit dans les jours à venir.

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Proche-Orient

Préparation d’une offensive sur Rafah : Netanyahou libère deux otages

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Proche-Orient

Exclusif : Opération de sauvetage réussie de deux civils captifs à Rafah

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Israël libère deux civils retenus en otage à Gaza

Déroulement de l’opération de sauvetage

L’armée israélienne a mené une opération de sauvetage réussie dans le sud de la bande de Gaza, permettant la libération de deux otages civils. Selon les déclarations de l’armée, les deux hommes, âgés de 60 et 70 ans, ont été retenus en otage et ont été récupérés après une action audacieuse malgré un tir nourri.

Les deux otages ont été immédiatement accueillis par leurs familles à l’hôpital, où ils ont été transportés en hélicoptère après leur libération. Il s’agit de ressortissants israélo-argentins, comme l’a confirmé le président argentin Javier Milei.

Un proche de l’un des otages a déclaré à la presse israélienne que malgré les conditions difficiles de détention pendant plus de quatre mois, le plus âgé des deux otages se portait relativement bien, bien que plus mince et pâle qu’à l’accoutumée.

Réactions et bilan des affrontements

Les autorités israéliennes ont salué l’opération réussie, avec le président Herzog et le ministre des Affaires étrangères Katz exprimant leur reconnaissance envers les forces spéciales engagées dans cette mission de sauvetage. Cependant, du côté palestinien, on dénombre des pertes importantes.

Selon la santé palestinienne contrôlée par le Hamas, au moins 70 personnes ont été tuées et plus de 160 autres ont été blessées lors des récents affrontements à Rafah. Ces chiffres n’ont pas encore été indépendamment vérifiés.

Les groupes extrémistes palestiniens ont initialement enlevé 250 personnes lors de leur attaque sur Israël en octobre. A ce jour, 136 personnes restent détenues, mais il est estimé que près de 30 d’entre elles pourraient ne plus être en vie.

Réactions internationales et perspectives futures

Les entretiens entre le président américain Biden et le Premier ministre Netanyahou ont souligné la nécessité d’une solution durable pour mettre fin aux hostilités et assurer la sécurité des civils dans la région. Les appels à un plan crédible pour protéger la population civile à Rafah se multiplient, et la pression internationale pour mettre fin aux violences continue de croître.

Alors que les opérations militaires se poursuivent, les efforts diplomatiques restent cruciaux pour parvenir à une résolution pacifique du conflit qui secoue la région depuis des mois.

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