Tensions à Rafah : Nouvelles libérations d’otages et escalade de la violence

Les derniers événements à Rafah

La tension s’est intensifiée dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 février à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, avec une nouvelle montée de violence. Coincée entre la mer et la frontière avec l’Egypte, cette ville est devenue le refuge de centaines de milliers de civils fuyant la guerre. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a ordonné une offensive dans cette zone, prévue pour mercredi, tandis que le Hamas a averti que toute action militaire compromettrait les négociations concernant la libération des otages qu’il détient encore.

Libération des otages

Les otages israélo-argentins, Fernando Simon Marman (60 ans) et Luis Har (70 ans), enlevés au kibboutz Nir Yitzhak, ont été libérés par Israël. Ils ont été conduits au centre médical Sheba, à Ramat Gan, pour des examens médicaux initiaux et sont dans un état stable. Avant cette libération, Israël estimait que 132 otages étaient encore retenus à Gaza, dont 29 auraient trouvé la mort.

Déroulement de l’opération

L’opération de libération des otages a commencé à 1h49 (0h49 heure de Paris) dans un immeuble du centre de Rafah. Des échanges de tirs ont éclaté avec la présence de nombreux terroristes. L’armée israélienne a mené des frappes, entraînant la mort de plusieurs terroristes et d’un soldat israélien. Deux autres soldats ont également perdu la vie lors des frappes sur la ville.

Bilan humain et matériel

Selon le ministère de la Santé du Hamas, le nombre de victimes s’élève à environ 100 morts. Cependant, ce bilan n’a pas été confirmé par des sources sur place. Les dégâts matériels sont considérables, comme le rapporte l’AFP. Rafah, qui accueille actuellement 1,4 million de Palestiniens selon l’ONU, est confrontée à une crise humanitaire, avec des besoins urgents en aide alimentaire et médicale.

Contexte tendu à Rafah

Rafah représente le dernier bastion urbain où l’armée israélienne n’a pas encore pénétré. Les tensions sont exacerbées, Israël envisageant une offensive dans la région alors que le Hamas dénonce une guerre génocidaire et des pressions sur le peuple palestinien. La ville, qui abritait 280 000 habitants avant le conflit, a vu sa population multiplier par six suite à l’afflux de réfugiés cherchant à échapper aux combats ailleurs dans le territoire.

Conclusion

La libération des otages à Rafah, avec son lot de violences et de pertes humaines, souligne la fragilité de la situation dans la bande de Gaza. Les tensions entre Israël et le Hamas persistent, laissant craindre une escalade du conflit dans les jours à venir.

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Tensions entre Israël et Gaza : Des civils tués lors d’intenses attaques à Rafah

Des pertes civiles tragiques

Lors des récentes attaques dans le sud de la bande de Gaza, des femmes et des enfants ont également perdu la vie, selon des rapports provenant des États-Unis. Les frappes ciblant la ville de Rafah semblent avoir causé des dommages significatifs parmi les civils. Rafah, une ville située à la frontière avec l’Égypte, a vu affluer des centaines de milliers de déplacés internes en quête de refuge.

Le bilan des attaques israéliennes menées dans le cadre d’une opération de libération de civils à Rafah, selon des informations palestiniennes, s’élève à des dizaines de morts et plus de 160 blessés. L’armée israélienne a réussi, pour la première fois depuis le début de la guerre de Gaza il y a plus de quatre mois, à secourir deux civils retenus en otage. Ces deux hommes, âgés de 60 et 70 ans, ont été retrouvés en bonne santé.

Les réactions de la communauté internationale

Des témoins palestiniens ont déclaré que des affrontements violents avaient éclaté pendant la nuit entre les extrémistes palestiniens et les soldats israéliens à Rafah. La situation s’est aggravée avec les lourdes attaques israéliennes. La santé de la population civile, composée de femmes, d’enfants et de personnes âgées qui avaient fui d’autres parties de la bande de Gaza, est particulièrement préoccupante. La Hamas a condamné les attaques et évoqué des “massacres” perpétrés par Israël.

Les médias américains ont rapporté que l’armée israélienne n’avait pas encore finalisé la planification d’une offensive à Rafah. Cette stratégie, selon des sources israéliennes citées par le New York Times, est complexe et prendra vraisemblablement du temps. Les autorités israéliennes n’ont pas présenté ce plan au Premier ministre Benjamin Netanyahou à ce jour.

Les préoccupations internationales

Les intentions d’Israël suscitent des préoccupations à l’échelle internationale. La Ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a averti qu’une offensive serait une “catastrophe humanitaire annoncée”. Le président américain Joe Biden a quant à lui appelé à un plan convaincant pour protéger la population civile de la région.

La Maison Blanche aurait exprimé des réserves à Israël concernant le début du mois de Ramadan prévu le 10 mars. Une offensive sur Rafah pendant le Ramadan pourrait être perçue comme particulièrement provocante par les musulmans de la région et au-delà.

Les scénarios envisagés et les propositions insolites

Dans ce contexte tendu, Avi Dichter du Likoud, le parti de Netanyahou, a suggéré de déplacer les habitants de la bande de Gaza dans une zone à l’ouest de Rafah le long de la côte. D’autres options ont été évoquées, notamment des zones inexplorées du territoire côtier, ou encore la ville voisine de Chan Yunis.

La situation actuelle continue d’évoluer et le dialogue entre les parties prenantes reste crucial pour éviter une escalade du conflit.

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