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France

Relaxe de François Bayrou dans l’affaire des assistants parlementaires : le tribunal rend son verdict

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Le président du MoDem François Bayrou relaxé dans l’affaire des assistants parlementaires européens

Un jugement au bénéfice du doute

Le tribunal de Paris a rendu son verdict ce lundi 5 février dans l’affaire des assistants parlementaires européens du Mouvement Démocrate (MoDem), relaxant le président du parti François Bayrou au bénéfice du doute. Accompagné de dix autres cadres et élus du MoDem, François Bayrou était présent pour entendre la décision rendue par la 11e chambre correctionnelle.

Les accusations et le verdict

François Bayrou, également Haut-commissaire au Plan et proche du président Emmanuel Macron, était soupçonné d’être le principal décideur d’un système frauduleux ayant utilisé des fonds européens pour rémunérer des assistants parlementaires travaillant en réalité pour des organisations centristes en France, l’UDF et le MoDem. Le préjudice total aurait été de 293 000 euros selon le Parlement européen.

Cependant, le tribunal a jugé qu’aucun élément du dossier ne démontrait que François Bayrou avait donné des instructions aux députés européens pour l’embauche d’assistants parlementaires. Le parquet avait pourtant requis 30 mois d’emprisonnement avec sursis, 70 000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité avec sursis contre le président du MoDem pour complicité, par instigation, de détournement de fonds publics européens.

François Bayrou a qualifié les sept années d’accusations portées contre lui de “cauchemar”, soulignant l’absence d’enrichissement personnel, de “système”, ou de sa responsabilité dans cette affaire. Il a également évoqué un “gâchis humain” en référence à Marielle de Sarnez, ancienne vice-présidente du MoDem, décédée en 2021 des suites d’une leucémie, sur laquelle il a insinué un lien avec cette affaire judiciaire.

Les co-accusés et les condamnations

Parmi les co-accusés, les anciens députés européens Bernard Lehideux, Janelly Fourtou, Anne Laperrouze et Thierry Cornillet ont été reconnus coupables de détournement de fonds publics européens et condamnés à des peines allant de 10 à 18 mois de prison avec sursis, assorties de 10 000 à 50 000 euros d’amende. Deux ans d’inéligibilité avec sursis ont également été prononcés contre eux.

L’ex-eurodéputé Jean-Luc Bennahmias, ancien vice-président du MoDem, a également été reconnu coupable de détournement de fonds publics et condamné à 12 mois de prison avec sursis, 30 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité avec sursis. L’ancien garde des Sceaux Michel Mercier, quant à lui, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, 20 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité. Les structures partisanes UDF et MoDem ont également écopé d’amendes, respectivement à hauteur de 150 000 et 350 000 euros, dont une partie ferme.

Seuls deux des dix autres prévenus jugés aux côtés de François Bayrou ont été relaxés, dont Stéphane Thérou, seul assistant parlementaire poursuivi dans cette affaire.

Un impact politique insoupçonné

Cette affaire a profondément affecté le parcours politique de François Bayrou, dont le soutien avait contribué à l’élection d’Emmanuel Macron. De retour au gouvernement en 2017 après vingt ans d’absence, il avait dû quitter ses fonctions de ministre après l’ouverture de l’enquête. Le président Macron, qui avait déjà vu son ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti être relaxé pour prise illégale d’intérêts fin novembre 2023, semble ainsi marquer une évolution dans sa politique, permettant à ses ministres de rester en poste pendant leurs procès.

L’affaire des assistants parlementaires européens du MoDem a mis en lumière les tensions au sein du parti, impactant durablement la carrière politique de certains de ses membres et questionnant la gouvernance et l’éthique au sein des partis politiques français.

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France

Agression d’un médecin de 80 ans à Nice : Auteur condamné à sursis

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Condamnation pour l’agression du docteur Jean-Yves Ollivier à Nice

Contexte de l’agression

Le vendredi 11 août 2023, le docteur Jean-Yves Ollivier, un médecin généraliste de 80 ans exerçant à Nice, a été violemment agressé alors qu’il effectuait une visite à domicile pour contrôler l’arrêt maladie d’un patient. L’incident s’est déroulé au mois d’août dernier, laissant le médecin blessé et choqué.

Condamnation de l’agresseur

L’agresseur, un homme de 45 ans, a été jugé pour ces actes condamnables. Le lundi 12 février, il a écopé d’une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis probatoire pour une durée de 3 ans. Cette condamnation comprend plusieurs obligations pour l’agresseur, notamment :

  • Une obligation de suivre des soins psychiatriques
  • Une obligation d’indemniser la victime
  • Une interdiction de tout contact avec le docteur Jean-Yves Ollivier

Réquisitions du parquet

Le parquet de Nice avait requis une peine plus lourde, proposant 12 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire pour une durée de 2 ans. Cependant, le verdict final a été rendu moins sévère que les demandes initiales du procureur.

Suite à l’agression

Après avoir été attaqué, le docteur Ollivier a déposé plainte contre son agresseur. Ce dernier avait été placé en garde à vue pour être entendu dans le cadre de l’enquête.

Conclusion

Cette condamnation souligne la gravité des actes commis à l’encontre du docteur Jean-Yves Ollivier, mettant en lumière la nécessité de condamner fermement de tels comportements. L’agression de professionnels de santé dans l’exercice de leurs fonctions est un sujet préoccupant qui interpelle la société dans son ensemble.

Pour plus de mises à jour sur des événements importants, suivez Newcom.lu.

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France

Menaces de suppression de subventions aux associations féministes par la ministre : tensions politiques en France

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Aurore Bergé menacerait de supprimer les subventions aux associations féministes

Des menaces de coupes budgétaires suite aux attaques du Hamas

La Ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, a récemment émis des menaces de coupures de subventions envers les associations féministes françaises. Ces menaces font suite à des attaques survenues le 7 octobre impliquant le Hamas.

Les réactions face aux déclarations de la Ministre

Les déclarations d’Aurore Bergé ont été vigoureusement critiquées par les associations féministes subventionnées par l’État. Elles ont dénoncé le caractère de chantage financier et d’instrumentalisation des crimes du Hamas par la Ministre.

Une position ferme justifiée par la Ministre

Aurore Bergé a défendu sa position en affirmant que le gouvernement examinait minutieusement les déclarations des associations féministes liées à l’attaque du 7 octobre. Elle justifie cette approche par le refus de soutenir financièrement des associations qui ne seraient pas capables de caractériser les événements survenus.

Les réactions des associations féministes

Le collectif féministe #NousToutes a vivement répliqué aux déclarations de la Ministre en dénonçant ce qu’ils considèrent comme une instrumentalisation des événements. Selon eux, ces actions visent à éluder les responsabilités du gouvernement face au manque de moyens dans la lutte contre les violences genrées.

Position de #NousToutes

Le collectif #NousToutes réfute toute ambiguïté dans ses positions et affirme soutenir toutes les victimes de violences, indépendamment de leur provenance. Ils critiquent également le fait que les menaces de coupes budgétaires mettent en péril les victimes de violences.

Les Dégommeuses réagissent

Les Dégommeuses, association engagée dans la promotion du football féminin et la lutte contre les discriminations, voient dans les actions de la Ministre une tentative de dicter les positions politiques des associations féministes par le biais d’un chantage financier.

Contexte de la polémique

Les critiques envers les associations féministes surviennent après l’attaque du Hamas et les représailles israéliennes. Des accusations de silence ont été portées contre #NousToutes et d’autres associations pour ne pas avoir condamné les violences commises par des membres du Hamas.

Évolution possible du conflit

La demande faite par Aurore Bergé à l’administration pour examiner les déclarations des associations féministes laisse entendre que ce différend entre le gouvernement et les associations féministes est loin d’être résolu. La tension perdure et pourrait s’intensifier dans les prochains jours.

Pour suivre de tels événements politiques et rester informé, n’hésitez pas à nous suivre sur Newcom.lu.

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France

AC/DC de retour en France après huit ans : tournée anniversaire

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AC/DC de retour en France pour une tournée anniversaire de leurs 50 ans de carrière

Retour sur scène après huit ans d’absence en Europe

Le mythique groupe de hard-rock AC/DC annonce son retour sur scène en Europe pour célébrer ses 50 ans de carrière. Après huit ans d’absence sur le Vieux Continent, le groupe prévoit une tournée européenne intitulée “POWER UP”, en référence à leur dernier album studio sorti en 2020. Cette tournée débutera le 17 mai en Allemagne et se clôturera le 17 août en Irlande.

Concert en France à l’hippodrome ParisLongchamp

Les fans français auront l’occasion de voir AC/DC se produire en live le 13 août à l’Hippodrome ParisLongchamp. Il s’agit du retour du groupe en France après leur dernier concert en 2016 au stade Vélodrome de Marseille. Brian Johnson sera au micro, Angus Young à la guitare, Stevie Young à la guitare rythmique, et Matt Laug à la batterie. Cependant, Cliff Williams ne participera pas à la tournée et sera remplacé à la basse par Chris Chaney.

Célébration des 50 ans du groupe

AC/DC, qui a donné son tout premier concert le 31 décembre 1973 au Chequers Nightclub de Sydney, en Australie, marque ainsi ses 50 ans de carrière. Avec plus de 200 millions de disques vendus au total, le groupe a connu un succès phénoménal, notamment avec l’album “Back In Black”, considéré comme le disque le plus vendu au monde par un groupe, et le troisième toutes artistes confondus.

Mise en vente des billets

Les billets pour la tournée “POWER UP” seront disponibles à la vente à partir du vendredi 16 février à 10 heures. Le concert programmé le mardi 13 août à l’Hippodrome ParisLongchamp s’annonce comme l’un des premiers grands événements culturels en France après la clôture des Jeux Olympiques de Paris 2024, le dimanche 11 août.

Ne manquez pas le retour tant attendu d’AC/DC en France pour une soirée rock légendaire !

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