Economie
Singapore : Les revenus de taxe foncière de 2024 prévus en hausse de 600 millions de dollars singapouriens
Published
10 months agoon
Les revenus de l’impôt foncier à Singapour devraient augmenter de 600 millions de dollars en 2024
Une augmentation significative des recettes fiscales immobilières
Le Second Ministre des Finances, Chee Hong Tat, a annoncé que les revenus de l’impôt foncier à Singapour devraient augmenter de 600 millions de dollars singapouriens (environ 446 millions de dollars américains) en 2024 par rapport à l’année précédente. Cette augmentation substantielle est principalement attribuée aux propriétés non occupées par leur propriétaire.
Cette annonce fait suite à une question posée par le Leader de l’Opposition et chef du Parti des travailleurs, Pritam Singh, au sujet des taxes foncières supplémentaires attendues pour l’année 2024, suite à l’annonce faite en novembre dernier selon laquelle de telles taxes pour la plupart des logements augmenteraient à nouveau.
Les raisons de cette augmentation
Le Ministre Chee a expliqué que cette hausse des recettes fiscales pour 2024 découle en grande partie d’une augmentation des valeurs annuelles (AV) en raison de la hausse des loyers du marché pour les propriétés résidentielles. L’impôt foncier est calculé en fonction de la valeur annuelle locative, qui est l’estimation du loyer annuel de la propriété.
Il a également mis en avant le fait que l’augmentation des AV pour la plupart des logements occupés par leur propriétaire était de plus de 20 %. Cependant, les impôts sur les biens occupés par leur propriétaire sont plus bas, et des rabais sont prévus pour atténuer l’impact sur ces propriétaires.
Mesures d’atténuation pour les propriétaires occupant leur logement
En novembre, le Ministère des Finances (MOF) et l’Autorité fiscale de Singapour (IRAS) ont annoncé qu’un rabais ponctuel pouvant aller jusqu’à 100 % serait accordé aux propriétés occupées par leur propriétaire. Ce rabais varie de 100 % pour les appartements de type HDB d’une ou deux pièces à 15 % (plafonné à 1 000 dollars singapouriens) pour les propriétaires de biens privés.
Avec ce rabais, les propriétaires occupants de HDB d’une ou deux pièces continueront à ne pas payer d’impôt foncier, tandis que pour la moitié des propriétaires occupants de biens privés, l’augmentation d’impôt foncier est de moins de 15 dollars singapouriens par mois.
Des préoccupations exprimées par les députés et des mesures envisagées
Plusieurs députés ont soulevé des questions concernant d’éventuels rabais futurs sur les biens fonciers, ainsi que les inquiétudes de leurs électeurs retraités vivant dans des propriétés privées et faisant face à une augmentation “importante” de leurs impôts.
En réponse, le Ministre Chee a indiqué que le gouvernement était prêt à envisager d’autres formes d’aide aux personnes âgées et aux retraités résidant dans des propriétés privées, qui pourraient avoir besoin de plus de temps pour payer leurs impôts fonciers par versements échelonnés. Il a également souligné la volonté du gouvernement d’examiner ces questions lors de futures révisions.
L’augmentation prévue des revenus de l’impôt foncier à Singapour est le reflet des tendances du marché immobilier et des mesures gouvernementales visant à atténuer l’impact sur les propriétaires occupants, tout en assurant des recettes fiscales adéquates pour soutenir les services publics et les investissements dans l’ensemble du pays.
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Economie
Lycée Averroès : Rejet de la demande de suspension des subventions publiques
Published
9 months agoon
February 12, 2024Tribunal administratif de Lille rejette la demande de suspension des subventions au lycée Averroès
Le lycée Averroès, considéré comme le principal établissement musulman de France, a récemment essuyé un revers judiciaire. En effet, le tribunal administratif de Lille a rejeté la demande du lycée Averroès en référé de suspendre la décision du préfet du Nord de mettre fin aux subventions publiques à partir de la rentrée 2024.
Rejet du maintien du contrat d’association
Le tribunal a statué en expliquant qu’il n’y avait pas de motif pour maintenir le contrat d’association liant le lycée Averroès à l’État en attendant que la décision de résiliation prise par le préfet du Nord soit examinée par les juges du fond. Cette décision a été communiquée par le tribunal dans un communiqué officiel.
Recours déposés
Précédemment, le 9 janvier, trois recours avaient été déposés contre la décision du préfet des Hauts-de-France. Ces recours émanaient de l’association gérant le lycée, du comité économique et social représentant les personnels de l’établissement, et de l’association des parents d’élèves. Chacune de ces entités avait également introduit un référé suspension afin de demander au tribunal de suspendre la décision du 7 décembre sans attendre le jugement sur le fond.
Motifs de la suppression des subventions
La décision du préfet de mettre fin aux subventions était basée sur des allégations d’irrégularités de gestion et des enseignements jugés contraires aux valeurs de la République, notamment dans le cadre des cours d’éthique musulmane.
Défense des plaignants
Les plaignants ont contesté ces accusations en affirmant que le cours d’éthique musulmane, ainsi que tous les autres enseignements dispensés par le lycée, étaient parfaitement conformes aux valeurs de la République. Ils ont souligné que l’Éducation nationale avait effectué plusieurs inspections qui n’avaient pas remis en cause le contrat d’association en place.
Cette affaire met en lumière des tensions autour de la gestion et des contenus enseignés dans les établissements scolaires, en particulier ceux à caractère confessionnel.
Pour le moment, le lycée Averroès devra faire face à la décision de non-renouvellement des subventions publiques à partir de la rentrée 2024, suite au rejet de sa demande de suspension par le tribunal administratif de Lille.
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Economie
Leasing Social Électrique: Fin de l’Offre, Quelles Alternatives?
Published
9 months agoon
February 12, 2024Leasing Social : Fin d’une Success Story Temporaire
Contexte
Lancé en début d’année, le leasing social a connu un engouement sans précédent. Permettant aux travailleurs aux revenus modestes de profiter de véhicules électriques à des tarifs très accessibles allant de 50 à 150 euros par mois, ce dispositif a suscité un grand intérêt auprès du public.
Quota et Réajustements
Au départ, un quota de 20 000 dossiers avait été fixé. Toutefois, dans un contexte de remaniement ministériel et de communication floue, ce chiffre a connu plusieurs ajustements. De manière surprenante, ce nombre a haussé pour atteindre 50 000 dossiers validés selon les informations relayées.
Répartition des Dossiers
Les constructeurs automobiles se sont également lancés dans une course aux chiffres. Stellantis, avec ses marques telles que Peugeot, Citroën, Fiat, ou Opel, affirmait avoir validé une “immense majorité” des 30 000 dossiers de financement réalisés fin janvier. De son côté, Renault a conquis sa part du marché avec des modèles tels que la Twingo, la Zoé et la Mégane E-Tech.
Offres Alternatives toujours disponibles
Bien que le leasing social semble toucher à sa fin, des offres attractives demeurent toujours en vigueur. Des modèles comme la Dacia Spring, la Renault Twingo E-Tech, ou même la Fiat 500e sont accessibles à partir de 100 euros par mois en location longue durée. Ces offres présentent des conditions plus souples que le leasing social, offrant ainsi une alternative intéressante pour les futurs acquéreurs.
Perspectives Futures
Si le leasing social arrive à son terme, les constructeurs pourraient envisager de nouvelles offres pour continuer à séduire une clientèle désireuse de s’engager vers l’électrification automobile. Avec des modèles de plus en plus compétitifs et des incitations gouvernementales, le marché de la voiture électrique en France semble promis à un bel avenir.
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Economie
Fin abrupte du “leasing social” pour voitures électriques subventionnées
Published
9 months agoon
February 12, 2024Fin du “Leasing Social” pour les Voitures Électriques : Une Success Story de Courte Durée
L’Annonce de l’Elysée
L’Elysée a récemment communiqué la fin du “leasing social” pour les voitures électriques, après avoir enregistré plus de 50 000 commandes validées en seulement six semaines. Cette initiative, lancée en décembre par le président Emmanuel Macron, visait à offrir la possibilité aux citoyens moins aisés d’accéder à une voiture électrique pour un loyer mensuel modique, sans apport initial. Cependant, l’édition 2024 de ce programme prendra fin prochainement, pour revenir en 2025.
Les Raisons de la Fin Prématurée
L’État a pris la décision de mettre un terme à cette édition après avoir largement dépassé les objectifs initialement fixés pour cette année. Le gouvernement avait envisagé un quota de 20 000 à 25 000 véhicules pour 2024, mais l’engouement suscité par l’offre a dépassé toutes les prévisions. Les constructeurs ont également participé activement à cette initiative en ajustant les montants des mensualités proposées.
Un Engouement Exceptionnel
Cette mesure a surtout ciblé les Français à revenu modeste qui utilisent fréquemment leur véhicule mais n’ont pas la possibilité d’acquérir un véhicule neuf en raison de contraintes budgétaires. Sur les 100 000 voitures normalement achetées annuellement par cette catégorie de la population en France, 50 000 seront désormais des véhicules électriques. Cette réussite a été saluée comme un succès emblématique de l’engagement écologique hexagonal, bénéfique tant pour le porte-monnaie que pour l’environnement.
Les Conséquences sur l’Industrie Automobile Française
Les constructeurs français ont été au cœur de cette opération, avec Stellantis en première ligne en proposant des modèles tels que la Peugeot 208 et la Fiat 500 électriques, ainsi que des modèles plus imposants comme le Jeep Avenger. Renault a également participé en mettant à disposition sa Twingo et sa Kangoo électrique à des tarifs avantageux.
Perspectives d’Avenir
Cependant, des défis subsistent pour l’industrie automobile française. Alors que les modèles les plus populaires soutenus par ce dispositif sont produits en France, d’autres modèles, comme la petite C3 électrique de Stellantis, sont fabriqués à l’étranger. Renault prévoit de commercialiser sa Renault 5 électrique en 2024, mais à des prix légèrement supérieurs.
Réactions des Acteurs du Secteur
Les constructeurs ont exprimé des avis divergents concernant la fin prématurée de ce programme. Le groupe Volkswagen France a regretté d’être arrivé plus tard que ses concurrents français dans le dispositif. Renault et Stellantis ont salué l’impact positif de cette initiative, soulignant la nécessité d’accélérer la production de véhicules électriques en France pour répondre à la demande croissante.
En somme, le “leasing social” pour les voitures électriques en France a été un succès retentissant, offrant la possibilité à de nombreux ménages modestes d’accéder à des véhicules écologiques à des tarifs abordables. Cependant, cette expérience a également mis en lumière les défis que l’industrie automobile française devra surmonter pour répondre à la demande croissante de véhicules électriques.
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