Connect with us

Economie

“Malaisie Singapour: condamnation de six mois pour l’employé de Singtel qui a fraudé le système de données des clients”

Published

on

Ancien employé de Singtel condamné à six mois de prison pour avoir frauduleusement acquis des téléphones d’une valeur de 20 000 $US

Contexte de l’affaire

Un ancien employé de l’un des revendeurs exclusifs de Singtel a été condamné à six mois et deux semaines de prison pour avoir illégalement accédé au système de données clients du groupe de télécommunications. Lim Meng Kit, un Malaisien âgé de 34 ans, a plaidé coupable de trois chefs d’accusation de fraude et d’accès non autorisé à un ordinateur. Il a également été reconnu coupable de huit autres chefs d’accusation qui ont été pris en compte dans la sentence.

L’affaire a été présentée devant le tribunal, où il a été révélé que Lim avait travaillé pour Rigel Telecommunications, une entreprise qui facilite la vente de forfaits de lignes téléphoniques de Singtel en tant que revendeur exclusif. Il était le responsable d’une boutique Rigel à Bedok Mall. Entre octobre 2022 et novembre 2022, Lim a utilisé le système de gestion numérique des clients de Singtel avec son identifiant et son mot de passe fournis pour consulter les informations de quatre clients. Il a utilisé les détails des clients pour souscrire frauduleusement à 10 contrats de ligne téléphonique, avec un téléphone portable inclus dans chaque contrat, sans leur consentement. De plus, il a attribué des téléphones portables du stock de Singtel à ces contrats, ce qui a amené Singtel à livrer les téléphones portables à Lim. Lim a également contrefait la signature d’un client sur un contrat de ligne téléphonique. Il a acquis 10 téléphones portables d’une valeur d’environ 19 808 $US, les a vendus et a utilisé les fonds pour ses dépenses personnelles.

Déroulement du procès et plaidoyer de la défense

Au cours du procès, le procureur adjoint Ryan Lim a demandé une peine de six mois et demi à sept mois de prison, soulignant que l’accusé avait trahi la confiance de son employeur et des clients. Il a également souligné que le système auquel Lim a accédé illégalement contenait des “données personnelles sensibles”.

En défense, l’avocat de Lim, M. Rohit Kumar Singh du cabinet Regal Law, a déclaré que son client avait indiqué dès le départ qu’il plaiderait coupable. Lorsque son avocat a pris la parole, Lim a essuyé les larmes de ses yeux et s’est mis à sangloter. Son avocat a déclaré que Lim avait commis les crimes parce qu’il “avait essayé d’être un bon fils et un bon frère”. En tant que fils aîné dans une famille traditionnelle, il a ressenti le “fardeau d’essayer de subvenir aux besoins de tout le monde dans la famille”. M. Singh a également souligné que Lim avait une sœur à qui il avait “apporté son soutien jusqu’à son diplôme de master”. Sa sœur a d’ailleurs adressé une lettre au juge.

M. Singh a ajouté que Lim avait également un père âgé qui souffrait de problèmes de dos et était incapable de travailler. Sa mère, travailleuse contractuelle, ne parvenait pas à trouver des emplois de manière constante. “Compte tenu de ces facteurs, il a commis une grave erreur en agissant ainsi, dans l’espoir de subvenir aux besoins de sa famille. Il regrette ce qu’il a fait”, a déclaré M. Singh.

Décision de la Cour

Dans sa décision, la juge a souligné la gravité de l’implication de multiples victimes. Cependant, elle a pris en compte les arguments de la défense en atténuation. Elle a mis en avant que Lim avait violé la confiance de son employeur et des clients en abusant de son accès au système informatique et qu’il y avait eu une atteinte à des données personnelles sensibles. Malgré tout, elle a noté les circonstances atténuantes liées à la situation familiale de l’accusé.

En conséquence, Lim a été condamné à six mois et deux semaines de prison. Il est à espérer que cette affaire servira de mise en garde contre de tels comportements, et que la peine infligée dissuadera toute personne envisageant de commettre des actes similaires à l’avenir.

Les développements de cette affaire soulèvent également des questions sur la protection et la sécurité des données personnelles des clients au sein des entreprises, ainsi que sur la confiance accordée aux employés qui ont accès à de telles informations sensibles.

Cette affaire constitue un rappel de la nécessité pour les entreprises de renforcer leurs mesures de sécurité et de surveillance pour éviter toute utilisation abusive des données personnelles de leurs clients.

Les allégations et les plaidoyers de la défense mettent en lumière les défis auxquels sont confrontés les individus dans des situations familiales difficiles, mais ils soulignent également l’importance de respecter la confidentialité et l’intégrité des données, quelle que soit la pression personnelle subie.

Cette affaire a des répercussions importantes non seulement pour l’accusé, mais aussi pour la société dans son ensemble, en mettant en évidence la complexité des questions de confidentialité et de sécurité des données à l’ère numérique.

La sentence prononcée dans cette affaire envoie un message fort sur le respect de la confidentialité et de la sécurité des données, tout en reconnaissant les défis personnels auxquels les individus peuvent être confrontés.

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Economie

Lycée Averroès : Rejet de la demande de suspension des subventions publiques

Published

on

Tribunal administratif de Lille rejette la demande de suspension des subventions au lycée Averroès

Le lycée Averroès, considéré comme le principal établissement musulman de France, a récemment essuyé un revers judiciaire. En effet, le tribunal administratif de Lille a rejeté la demande du lycée Averroès en référé de suspendre la décision du préfet du Nord de mettre fin aux subventions publiques à partir de la rentrée 2024.

Rejet du maintien du contrat d’association

Le tribunal a statué en expliquant qu’il n’y avait pas de motif pour maintenir le contrat d’association liant le lycée Averroès à l’État en attendant que la décision de résiliation prise par le préfet du Nord soit examinée par les juges du fond. Cette décision a été communiquée par le tribunal dans un communiqué officiel.

Recours déposés

Précédemment, le 9 janvier, trois recours avaient été déposés contre la décision du préfet des Hauts-de-France. Ces recours émanaient de l’association gérant le lycée, du comité économique et social représentant les personnels de l’établissement, et de l’association des parents d’élèves. Chacune de ces entités avait également introduit un référé suspension afin de demander au tribunal de suspendre la décision du 7 décembre sans attendre le jugement sur le fond.

Motifs de la suppression des subventions

La décision du préfet de mettre fin aux subventions était basée sur des allégations d’irrégularités de gestion et des enseignements jugés contraires aux valeurs de la République, notamment dans le cadre des cours d’éthique musulmane.

Défense des plaignants

Les plaignants ont contesté ces accusations en affirmant que le cours d’éthique musulmane, ainsi que tous les autres enseignements dispensés par le lycée, étaient parfaitement conformes aux valeurs de la République. Ils ont souligné que l’Éducation nationale avait effectué plusieurs inspections qui n’avaient pas remis en cause le contrat d’association en place.

Cette affaire met en lumière des tensions autour de la gestion et des contenus enseignés dans les établissements scolaires, en particulier ceux à caractère confessionnel.

Pour le moment, le lycée Averroès devra faire face à la décision de non-renouvellement des subventions publiques à partir de la rentrée 2024, suite au rejet de sa demande de suspension par le tribunal administratif de Lille.

Pour plus de détails sur l’actualité politique et judiciaire, suivez nos mises à jour sur Newcom.lu.

Continue Reading

Economie

Leasing Social Électrique: Fin de l’Offre, Quelles Alternatives?

Published

on

Leasing Social : Fin d’une Success Story Temporaire

Contexte

Lancé en début d’année, le leasing social a connu un engouement sans précédent. Permettant aux travailleurs aux revenus modestes de profiter de véhicules électriques à des tarifs très accessibles allant de 50 à 150 euros par mois, ce dispositif a suscité un grand intérêt auprès du public.

Quota et Réajustements

Au départ, un quota de 20 000 dossiers avait été fixé. Toutefois, dans un contexte de remaniement ministériel et de communication floue, ce chiffre a connu plusieurs ajustements. De manière surprenante, ce nombre a haussé pour atteindre 50 000 dossiers validés selon les informations relayées.

Répartition des Dossiers

Les constructeurs automobiles se sont également lancés dans une course aux chiffres. Stellantis, avec ses marques telles que Peugeot, Citroën, Fiat, ou Opel, affirmait avoir validé une “immense majorité” des 30 000 dossiers de financement réalisés fin janvier. De son côté, Renault a conquis sa part du marché avec des modèles tels que la Twingo, la Zoé et la Mégane E-Tech.

Offres Alternatives toujours disponibles

Bien que le leasing social semble toucher à sa fin, des offres attractives demeurent toujours en vigueur. Des modèles comme la Dacia Spring, la Renault Twingo E-Tech, ou même la Fiat 500e sont accessibles à partir de 100 euros par mois en location longue durée. Ces offres présentent des conditions plus souples que le leasing social, offrant ainsi une alternative intéressante pour les futurs acquéreurs.

Perspectives Futures

Si le leasing social arrive à son terme, les constructeurs pourraient envisager de nouvelles offres pour continuer à séduire une clientèle désireuse de s’engager vers l’électrification automobile. Avec des modèles de plus en plus compétitifs et des incitations gouvernementales, le marché de la voiture électrique en France semble promis à un bel avenir.

Restez Informé avec Newcom.lu

Pour plus d’informations sur les dernières actualités politiques et économiques, suivez-nous sur Newcom.lu.

Continue Reading

Economie

Fin abrupte du “leasing social” pour voitures électriques subventionnées

Published

on

Fin du “Leasing Social” pour les Voitures Électriques : Une Success Story de Courte Durée

L’Annonce de l’Elysée

L’Elysée a récemment communiqué la fin du “leasing social” pour les voitures électriques, après avoir enregistré plus de 50 000 commandes validées en seulement six semaines. Cette initiative, lancée en décembre par le président Emmanuel Macron, visait à offrir la possibilité aux citoyens moins aisés d’accéder à une voiture électrique pour un loyer mensuel modique, sans apport initial. Cependant, l’édition 2024 de ce programme prendra fin prochainement, pour revenir en 2025.

Les Raisons de la Fin Prématurée

L’État a pris la décision de mettre un terme à cette édition après avoir largement dépassé les objectifs initialement fixés pour cette année. Le gouvernement avait envisagé un quota de 20 000 à 25 000 véhicules pour 2024, mais l’engouement suscité par l’offre a dépassé toutes les prévisions. Les constructeurs ont également participé activement à cette initiative en ajustant les montants des mensualités proposées.

Un Engouement Exceptionnel

Cette mesure a surtout ciblé les Français à revenu modeste qui utilisent fréquemment leur véhicule mais n’ont pas la possibilité d’acquérir un véhicule neuf en raison de contraintes budgétaires. Sur les 100 000 voitures normalement achetées annuellement par cette catégorie de la population en France, 50 000 seront désormais des véhicules électriques. Cette réussite a été saluée comme un succès emblématique de l’engagement écologique hexagonal, bénéfique tant pour le porte-monnaie que pour l’environnement.

Les Conséquences sur l’Industrie Automobile Française

Les constructeurs français ont été au cœur de cette opération, avec Stellantis en première ligne en proposant des modèles tels que la Peugeot 208 et la Fiat 500 électriques, ainsi que des modèles plus imposants comme le Jeep Avenger. Renault a également participé en mettant à disposition sa Twingo et sa Kangoo électrique à des tarifs avantageux.

Perspectives d’Avenir

Cependant, des défis subsistent pour l’industrie automobile française. Alors que les modèles les plus populaires soutenus par ce dispositif sont produits en France, d’autres modèles, comme la petite C3 électrique de Stellantis, sont fabriqués à l’étranger. Renault prévoit de commercialiser sa Renault 5 électrique en 2024, mais à des prix légèrement supérieurs.

Réactions des Acteurs du Secteur

Les constructeurs ont exprimé des avis divergents concernant la fin prématurée de ce programme. Le groupe Volkswagen France a regretté d’être arrivé plus tard que ses concurrents français dans le dispositif. Renault et Stellantis ont salué l’impact positif de cette initiative, soulignant la nécessité d’accélérer la production de véhicules électriques en France pour répondre à la demande croissante.

En somme, le “leasing social” pour les voitures électriques en France a été un succès retentissant, offrant la possibilité à de nombreux ménages modestes d’accéder à des véhicules écologiques à des tarifs abordables. Cependant, cette expérience a également mis en lumière les défis que l’industrie automobile française devra surmonter pour répondre à la demande croissante de véhicules électriques.

Pour plus d’actualités politiques, suivez notre site web sur Newcom.lu.

Continue Reading

Tendance