Economie
“Donald Trump promet des tarifs douaniers de plus de 60% sur la Chine s’il est élu président”
Published
8 months agoon
Les propositions de Trump pour imposer de nouveaux tarifs sur la Chine
Contexte politique et économique
Le candidat à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de novembre, Donald Trump, a annoncé son intention d’imposer de nouveaux tarifs sur les importations chinoises. Lors d’une interview diffusée le dimanche 4 février sur le programme “Sunday Morning Futures” de Fox News, Trump a déclaré qu’il imposerait des tarifs pouvant dépasser 60% sur les produits chinois s’il était élu. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions commerciales persistantes entre les États-Unis et la Chine.
En 2018 et 2019, Trump avait déjà imposé des tarifs sur des centaines de milliards de dollars de produits chinois, déclenchant une guerre commerciale acharnée entre les deux premières économies mondiales. Malgré l’arrivée au pouvoir de l’administration Biden, les tarifs imposés par Trump ont été maintenus, et de nouvelles restrictions ont même été ajoutées, notamment l’interdiction d’exporter des semi-conducteurs avancés et l’équipement nécessaire à leur fabrication, au nom de préoccupations en matière de sécurité nationale.
Les déclarations de Trump
Interrogé sur des informations faisant état de son intention d’imposer des tarifs de l’ordre de 60% sur les produits chinois en cas de victoire électorale, Trump a répondu de manière ambiguë : “Non, je dirais que ce sera peut-être plus que cela.” Alors qu’il est actuellement en tête pour remporter l’investiture républicaine et affronter le président démocrate Joe Biden lors de l’élection du 5 novembre, Trump a souligné l’impact de ses précédentes victoires électorales sur les marchés financiers.
Il a affirmé que la bourse avait presque dévissé à l’annonce de sa victoire lors des primaires de l’Iowa et que la victoire dans le New Hampshire avait entraîné une chute spectaculaire. En outre, Trump a réfuté l’idée qu’une nouvelle guerre commerciale pourrait se profiler avec la Chine, déclarant : “Ce n’est pas une guerre commerciale. J’ai très bien géré la situation avec la Chine sur tous les plans.”
Analyse et implications
Ces déclarations de Trump interviennent dans un contexte de préoccupations croissantes concernant les relations commerciales sino-américaines. L’administration Biden a maintenu la pression sur la Chine en matière de commerce, et les résultats de l’examen en cours des tarifs par le représentant américain au commerce pourraient avoir un impact significatif sur les relations futures entre les deux pays.
La perspective d’une escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine suscite des inquiétudes quant à son impact potentiel sur l’économie mondiale. Les entreprises et les marchés financiers surveillent de près ces développements, conscient des implications que de nouveaux tarifs pourraient avoir sur le commerce international et les chaînes d’approvisionnement mondiales.
La position de Trump sur la Chine, en particulier en ce qui concerne les questions commerciales, continue d’être un sujet de préoccupation et d’incertitude pour de nombreux observateurs et acteurs économiques. Ses déclarations sur l’imposition de nouveaux tarifs en cas de retour au pouvoir soulèvent des questions sur la stabilité future des relations commerciales sino-américaines.
Conclusion
La déclaration de Donald Trump concernant l’imposition éventuelle de nouveaux tarifs sur les produits chinois en cas de victoire électorale met en lumière les enjeux persistants entourant les relations commerciales sino-américaines. Alors que l’administration Biden poursuit ses efforts pour réévaluer la politique commerciale à l’égard de la Chine, les déclarations de Trump soulèvent des questions sur la direction future de la politique commerciale américaine et ses implications à l’échelle mondiale. La mise en œuvre de nouveaux tarifs sur les importations chinoises pourrait avoir un impact significatif sur l’économie mondiale et les relations internationales, suscitant ainsi des préoccupations et des interrogations quant à l’avenir des échanges commerciaux entre les deux grandes puissances économiques.
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Economie
Lycée Averroès : Rejet de la demande de suspension des subventions publiques
Published
8 months agoon
February 12, 2024Tribunal administratif de Lille rejette la demande de suspension des subventions au lycée Averroès
Le lycée Averroès, considéré comme le principal établissement musulman de France, a récemment essuyé un revers judiciaire. En effet, le tribunal administratif de Lille a rejeté la demande du lycée Averroès en référé de suspendre la décision du préfet du Nord de mettre fin aux subventions publiques à partir de la rentrée 2024.
Rejet du maintien du contrat d’association
Le tribunal a statué en expliquant qu’il n’y avait pas de motif pour maintenir le contrat d’association liant le lycée Averroès à l’État en attendant que la décision de résiliation prise par le préfet du Nord soit examinée par les juges du fond. Cette décision a été communiquée par le tribunal dans un communiqué officiel.
Recours déposés
Précédemment, le 9 janvier, trois recours avaient été déposés contre la décision du préfet des Hauts-de-France. Ces recours émanaient de l’association gérant le lycée, du comité économique et social représentant les personnels de l’établissement, et de l’association des parents d’élèves. Chacune de ces entités avait également introduit un référé suspension afin de demander au tribunal de suspendre la décision du 7 décembre sans attendre le jugement sur le fond.
Motifs de la suppression des subventions
La décision du préfet de mettre fin aux subventions était basée sur des allégations d’irrégularités de gestion et des enseignements jugés contraires aux valeurs de la République, notamment dans le cadre des cours d’éthique musulmane.
Défense des plaignants
Les plaignants ont contesté ces accusations en affirmant que le cours d’éthique musulmane, ainsi que tous les autres enseignements dispensés par le lycée, étaient parfaitement conformes aux valeurs de la République. Ils ont souligné que l’Éducation nationale avait effectué plusieurs inspections qui n’avaient pas remis en cause le contrat d’association en place.
Cette affaire met en lumière des tensions autour de la gestion et des contenus enseignés dans les établissements scolaires, en particulier ceux à caractère confessionnel.
Pour le moment, le lycée Averroès devra faire face à la décision de non-renouvellement des subventions publiques à partir de la rentrée 2024, suite au rejet de sa demande de suspension par le tribunal administratif de Lille.
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Economie
Leasing Social Électrique: Fin de l’Offre, Quelles Alternatives?
Published
8 months agoon
February 12, 2024Leasing Social : Fin d’une Success Story Temporaire
Contexte
Lancé en début d’année, le leasing social a connu un engouement sans précédent. Permettant aux travailleurs aux revenus modestes de profiter de véhicules électriques à des tarifs très accessibles allant de 50 à 150 euros par mois, ce dispositif a suscité un grand intérêt auprès du public.
Quota et Réajustements
Au départ, un quota de 20 000 dossiers avait été fixé. Toutefois, dans un contexte de remaniement ministériel et de communication floue, ce chiffre a connu plusieurs ajustements. De manière surprenante, ce nombre a haussé pour atteindre 50 000 dossiers validés selon les informations relayées.
Répartition des Dossiers
Les constructeurs automobiles se sont également lancés dans une course aux chiffres. Stellantis, avec ses marques telles que Peugeot, Citroën, Fiat, ou Opel, affirmait avoir validé une “immense majorité” des 30 000 dossiers de financement réalisés fin janvier. De son côté, Renault a conquis sa part du marché avec des modèles tels que la Twingo, la Zoé et la Mégane E-Tech.
Offres Alternatives toujours disponibles
Bien que le leasing social semble toucher à sa fin, des offres attractives demeurent toujours en vigueur. Des modèles comme la Dacia Spring, la Renault Twingo E-Tech, ou même la Fiat 500e sont accessibles à partir de 100 euros par mois en location longue durée. Ces offres présentent des conditions plus souples que le leasing social, offrant ainsi une alternative intéressante pour les futurs acquéreurs.
Perspectives Futures
Si le leasing social arrive à son terme, les constructeurs pourraient envisager de nouvelles offres pour continuer à séduire une clientèle désireuse de s’engager vers l’électrification automobile. Avec des modèles de plus en plus compétitifs et des incitations gouvernementales, le marché de la voiture électrique en France semble promis à un bel avenir.
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Economie
Fin abrupte du “leasing social” pour voitures électriques subventionnées
Published
8 months agoon
February 12, 2024Fin du “Leasing Social” pour les Voitures Électriques : Une Success Story de Courte Durée
L’Annonce de l’Elysée
L’Elysée a récemment communiqué la fin du “leasing social” pour les voitures électriques, après avoir enregistré plus de 50 000 commandes validées en seulement six semaines. Cette initiative, lancée en décembre par le président Emmanuel Macron, visait à offrir la possibilité aux citoyens moins aisés d’accéder à une voiture électrique pour un loyer mensuel modique, sans apport initial. Cependant, l’édition 2024 de ce programme prendra fin prochainement, pour revenir en 2025.
Les Raisons de la Fin Prématurée
L’État a pris la décision de mettre un terme à cette édition après avoir largement dépassé les objectifs initialement fixés pour cette année. Le gouvernement avait envisagé un quota de 20 000 à 25 000 véhicules pour 2024, mais l’engouement suscité par l’offre a dépassé toutes les prévisions. Les constructeurs ont également participé activement à cette initiative en ajustant les montants des mensualités proposées.
Un Engouement Exceptionnel
Cette mesure a surtout ciblé les Français à revenu modeste qui utilisent fréquemment leur véhicule mais n’ont pas la possibilité d’acquérir un véhicule neuf en raison de contraintes budgétaires. Sur les 100 000 voitures normalement achetées annuellement par cette catégorie de la population en France, 50 000 seront désormais des véhicules électriques. Cette réussite a été saluée comme un succès emblématique de l’engagement écologique hexagonal, bénéfique tant pour le porte-monnaie que pour l’environnement.
Les Conséquences sur l’Industrie Automobile Française
Les constructeurs français ont été au cœur de cette opération, avec Stellantis en première ligne en proposant des modèles tels que la Peugeot 208 et la Fiat 500 électriques, ainsi que des modèles plus imposants comme le Jeep Avenger. Renault a également participé en mettant à disposition sa Twingo et sa Kangoo électrique à des tarifs avantageux.
Perspectives d’Avenir
Cependant, des défis subsistent pour l’industrie automobile française. Alors que les modèles les plus populaires soutenus par ce dispositif sont produits en France, d’autres modèles, comme la petite C3 électrique de Stellantis, sont fabriqués à l’étranger. Renault prévoit de commercialiser sa Renault 5 électrique en 2024, mais à des prix légèrement supérieurs.
Réactions des Acteurs du Secteur
Les constructeurs ont exprimé des avis divergents concernant la fin prématurée de ce programme. Le groupe Volkswagen France a regretté d’être arrivé plus tard que ses concurrents français dans le dispositif. Renault et Stellantis ont salué l’impact positif de cette initiative, soulignant la nécessité d’accélérer la production de véhicules électriques en France pour répondre à la demande croissante.
En somme, le “leasing social” pour les voitures électriques en France a été un succès retentissant, offrant la possibilité à de nombreux ménages modestes d’accéder à des véhicules écologiques à des tarifs abordables. Cependant, cette expérience a également mis en lumière les défis que l’industrie automobile française devra surmonter pour répondre à la demande croissante de véhicules électriques.
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