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Economie

Affaires publiques à Singapour: Les ministres exhortent les fonctionnaires à éviter les cadeaux

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Scandale de corruption à Singapour : les agents publics interdits de demander des cadeaux ou des faveurs

Le ministre de l’Éducation et ministre en charge de la fonction publique, Chan Chun Sing, a souligné lors d’une séance parlementaire à Singapour l’importance pour les agents publics de ne jamais demander de cadeaux ou de faveurs, surtout lorsqu’ils sont en mesure d’influencer une décision impliquant une autre partie. Cette déclaration fait suite à un scandale de corruption impliquant l’ancien ministre des Transports S. Iswaran.

Interdiction absolue des cadeaux et déclaration obligatoire

Le ministre Chan Chun Sing a affirmé que les agents publics ne doivent pas accepter de cadeaux offerts en raison de leur poste officiel. Il a souligné que leur première réaction doit être de décliner tout cadeau non sollicité, et de le retourner si possible. Si cela n’est pas praticable, ils doivent le déclarer. Dans le cas où l’agent souhaite conserver le cadeau, il peut le faire à condition d’en payer le prix. Les cadeaux d’une valeur inférieure à 50 dollars singapouriens (environ 37 dollars américains) peuvent être conservés sans paiement s’ils n’affectent pas l’intégrité de la fonction publique. Cependant, le ministre a souligné qu’un tel comportement répété constituerait une violation de l’esprit de la règle et devrait donc cesser.

L’ancien ministre S. Iswaran est accusé d’avoir reçu des articles d’une valeur de plus de 384 000 dollars singapouriens de la part de l’hôtelier milliardaire Ong Beng Seng, dont des billets pour le Grand Prix de Singapour et un voyage payé à Doha, en échange notamment de faveurs accordées aux intérêts commerciaux de M. Ong.

Évolution des règles et prudence lors des interactions

En réponse aux interrogations des députés concernant la nécessité de réviser le système en place, le ministre Chan a souligné que les règles visent à empêcher la compromission des agents publics, mais ne doivent pas être trop contraignantes. Il a également indiqué que toute modification ou ajustement nécessiterait une compréhension approfondie du cas, actuellement devant les tribunaux. Il a souligné l’importance pour les agents non seulement de comprendre la lettre, mais aussi l’esprit de la règle.

En ce qui concerne les repas, le ministre a affirmé que les agents “doivent avoir le sens commun de savoir s’ils sont en train d’être courtisés et rejeter de telles tentatives”. Il a également conseillé de ne pas assister à de tels événements seul, car le risque de compromission est alors plus difficile à gérer.

Protection des lanceurs d’alerte et conclusion de l’affaire Iswaran

Le ministre Chan a également rassuré les députés sur la protection des lanceurs d’alerte, soulignant qu’ils peuvent signaler toute activité suspecte à leurs supérieurs hiérarchiques ou à des organismes tels que le CPIB (Bureau d’enquête sur les pratiques de corruption).

Quant à l’affaire Iswaran, le ministre a appelé à laisser la justice suivre son cours, mettant en garde contre les conclusions hâtives ou les déclarations préjudiciables. Il a souligné que le cas avait été pris en charge par le CPIB et que les enquêtes avaient été initiées sans pression externe ni ingérence. Il a également indiqué que le gouvernement s’efforcerait d’exploiter les enseignements tirés de cette affaire et d’autres cas, locaux ou étrangers, pour améliorer les règles et inculquer les bonnes valeurs aux agents publics.

Enfin, en réponse à la question de savoir si les députés faisant l’objet d’une enquête devraient être suspendus, la députée Indranee Rajah a affirmé que ce ne devrait pas être le cas et que chaque personne présumée avoir commis un acte répréhensible, y compris les députés, devrait bénéficier d’un traitement équitable.

Pas de commission d’enquête pour l’instant

La députée Indranee Rajah a également indiqué qu’il n’y avait pas lieu, pour l’instant, de mettre en place une commission d’enquête concernant l’affaire de corruption impliquant S. Iswaran. Elle a souligné que la CPIB avait mené une enquête et que, sur la base de celle-ci, le parquet avait conclu à la nécessité d’engager des poursuites pénales contre l’ancien ministre. Elle a également rappelé que ce dernier avait démissionné de ses fonctions et informé le Premier ministre de sa volonté de restituer volontairement le salaire ministériel et les indemnités de député perçus depuis le début des investigations du CPIB en juillet 2023.

L’affaire Iswaran est donc suivie de près à Singapour, avec des mesures prises pour renforcer la transparence et l’intégrité au sein de la fonction publique, tout en assurant le respect du droit à un traitement équitable pour tous les individus impliqués.

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Economie

Lycée Averroès : Rejet de la demande de suspension des subventions publiques

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Tribunal administratif de Lille rejette la demande de suspension des subventions au lycée Averroès

Le lycée Averroès, considéré comme le principal établissement musulman de France, a récemment essuyé un revers judiciaire. En effet, le tribunal administratif de Lille a rejeté la demande du lycée Averroès en référé de suspendre la décision du préfet du Nord de mettre fin aux subventions publiques à partir de la rentrée 2024.

Rejet du maintien du contrat d’association

Le tribunal a statué en expliquant qu’il n’y avait pas de motif pour maintenir le contrat d’association liant le lycée Averroès à l’État en attendant que la décision de résiliation prise par le préfet du Nord soit examinée par les juges du fond. Cette décision a été communiquée par le tribunal dans un communiqué officiel.

Recours déposés

Précédemment, le 9 janvier, trois recours avaient été déposés contre la décision du préfet des Hauts-de-France. Ces recours émanaient de l’association gérant le lycée, du comité économique et social représentant les personnels de l’établissement, et de l’association des parents d’élèves. Chacune de ces entités avait également introduit un référé suspension afin de demander au tribunal de suspendre la décision du 7 décembre sans attendre le jugement sur le fond.

Motifs de la suppression des subventions

La décision du préfet de mettre fin aux subventions était basée sur des allégations d’irrégularités de gestion et des enseignements jugés contraires aux valeurs de la République, notamment dans le cadre des cours d’éthique musulmane.

Défense des plaignants

Les plaignants ont contesté ces accusations en affirmant que le cours d’éthique musulmane, ainsi que tous les autres enseignements dispensés par le lycée, étaient parfaitement conformes aux valeurs de la République. Ils ont souligné que l’Éducation nationale avait effectué plusieurs inspections qui n’avaient pas remis en cause le contrat d’association en place.

Cette affaire met en lumière des tensions autour de la gestion et des contenus enseignés dans les établissements scolaires, en particulier ceux à caractère confessionnel.

Pour le moment, le lycée Averroès devra faire face à la décision de non-renouvellement des subventions publiques à partir de la rentrée 2024, suite au rejet de sa demande de suspension par le tribunal administratif de Lille.

Pour plus de détails sur l’actualité politique et judiciaire, suivez nos mises à jour sur Newcom.lu.

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Economie

Leasing Social Électrique: Fin de l’Offre, Quelles Alternatives?

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Leasing Social : Fin d’une Success Story Temporaire

Contexte

Lancé en début d’année, le leasing social a connu un engouement sans précédent. Permettant aux travailleurs aux revenus modestes de profiter de véhicules électriques à des tarifs très accessibles allant de 50 à 150 euros par mois, ce dispositif a suscité un grand intérêt auprès du public.

Quota et Réajustements

Au départ, un quota de 20 000 dossiers avait été fixé. Toutefois, dans un contexte de remaniement ministériel et de communication floue, ce chiffre a connu plusieurs ajustements. De manière surprenante, ce nombre a haussé pour atteindre 50 000 dossiers validés selon les informations relayées.

Répartition des Dossiers

Les constructeurs automobiles se sont également lancés dans une course aux chiffres. Stellantis, avec ses marques telles que Peugeot, Citroën, Fiat, ou Opel, affirmait avoir validé une “immense majorité” des 30 000 dossiers de financement réalisés fin janvier. De son côté, Renault a conquis sa part du marché avec des modèles tels que la Twingo, la Zoé et la Mégane E-Tech.

Offres Alternatives toujours disponibles

Bien que le leasing social semble toucher à sa fin, des offres attractives demeurent toujours en vigueur. Des modèles comme la Dacia Spring, la Renault Twingo E-Tech, ou même la Fiat 500e sont accessibles à partir de 100 euros par mois en location longue durée. Ces offres présentent des conditions plus souples que le leasing social, offrant ainsi une alternative intéressante pour les futurs acquéreurs.

Perspectives Futures

Si le leasing social arrive à son terme, les constructeurs pourraient envisager de nouvelles offres pour continuer à séduire une clientèle désireuse de s’engager vers l’électrification automobile. Avec des modèles de plus en plus compétitifs et des incitations gouvernementales, le marché de la voiture électrique en France semble promis à un bel avenir.

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Economie

Fin abrupte du “leasing social” pour voitures électriques subventionnées

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Fin du “Leasing Social” pour les Voitures Électriques : Une Success Story de Courte Durée

L’Annonce de l’Elysée

L’Elysée a récemment communiqué la fin du “leasing social” pour les voitures électriques, après avoir enregistré plus de 50 000 commandes validées en seulement six semaines. Cette initiative, lancée en décembre par le président Emmanuel Macron, visait à offrir la possibilité aux citoyens moins aisés d’accéder à une voiture électrique pour un loyer mensuel modique, sans apport initial. Cependant, l’édition 2024 de ce programme prendra fin prochainement, pour revenir en 2025.

Les Raisons de la Fin Prématurée

L’État a pris la décision de mettre un terme à cette édition après avoir largement dépassé les objectifs initialement fixés pour cette année. Le gouvernement avait envisagé un quota de 20 000 à 25 000 véhicules pour 2024, mais l’engouement suscité par l’offre a dépassé toutes les prévisions. Les constructeurs ont également participé activement à cette initiative en ajustant les montants des mensualités proposées.

Un Engouement Exceptionnel

Cette mesure a surtout ciblé les Français à revenu modeste qui utilisent fréquemment leur véhicule mais n’ont pas la possibilité d’acquérir un véhicule neuf en raison de contraintes budgétaires. Sur les 100 000 voitures normalement achetées annuellement par cette catégorie de la population en France, 50 000 seront désormais des véhicules électriques. Cette réussite a été saluée comme un succès emblématique de l’engagement écologique hexagonal, bénéfique tant pour le porte-monnaie que pour l’environnement.

Les Conséquences sur l’Industrie Automobile Française

Les constructeurs français ont été au cœur de cette opération, avec Stellantis en première ligne en proposant des modèles tels que la Peugeot 208 et la Fiat 500 électriques, ainsi que des modèles plus imposants comme le Jeep Avenger. Renault a également participé en mettant à disposition sa Twingo et sa Kangoo électrique à des tarifs avantageux.

Perspectives d’Avenir

Cependant, des défis subsistent pour l’industrie automobile française. Alors que les modèles les plus populaires soutenus par ce dispositif sont produits en France, d’autres modèles, comme la petite C3 électrique de Stellantis, sont fabriqués à l’étranger. Renault prévoit de commercialiser sa Renault 5 électrique en 2024, mais à des prix légèrement supérieurs.

Réactions des Acteurs du Secteur

Les constructeurs ont exprimé des avis divergents concernant la fin prématurée de ce programme. Le groupe Volkswagen France a regretté d’être arrivé plus tard que ses concurrents français dans le dispositif. Renault et Stellantis ont salué l’impact positif de cette initiative, soulignant la nécessité d’accélérer la production de véhicules électriques en France pour répondre à la demande croissante.

En somme, le “leasing social” pour les voitures électriques en France a été un succès retentissant, offrant la possibilité à de nombreux ménages modestes d’accéder à des véhicules écologiques à des tarifs abordables. Cependant, cette expérience a également mis en lumière les défis que l’industrie automobile française devra surmonter pour répondre à la demande croissante de véhicules électriques.

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