Nouvelles attaques israéliennes à Rafah : 52 morts palestiniens et libération de deux otages

Frappes aériennes meurtrières

Dans la nuit de dimanche 11 à lundi 12 février, la ville de Rafah, à la frontière avec l’Égypte, a été la cible de sévères frappes aériennes israéliennes. Selon le Hamas, en poste à Gaza, ces attaques ont entraîné la mort de 52 Palestiniens. En parallèle, Israël a annoncé la libération de deux otages lors de cette opération.

Préparation d’une offensive par Israël

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a donné l’ordre à son armée de se préparer à une offensive sur Rafah, où la majorité de la population palestinienne est actuellement massée, comme indiqué par l’ONU. Le Hamas a averti que toute offensive torpillerait les efforts en cours pour la libération des autres otages détenus à Gaza.

Réactions de la communauté internationale

Bien que ces frappes ne semblent pas marquer le début de l’offensive redoutée, la situation préoccupe la communauté internationale, y compris les États-Unis, principal allié d’Israël. Les raids israéliens ont visé 14 maisons et trois mosquées dans divers secteurs de Rafah, selon les autorités du Hamas. De son côté, l’armée israélienne a déclaré avoir mené des raids contre des cibles terroristes dans le sud de la bande de Gaza, précisant que ces attaques étaient désormais terminées.

Éléments récupérés lors de l’opération

L’armée israélienne a indiqué que deux otages, Fernando Simon Marman âgé de 60 ans et Louis Har âgé de 70 ans, avaient été libérés lors d’une opération nocturne menée conjointement par l’armée, le Shin Beth (Sécurité intérieure), et la police israélienne.

Appels à la sécurité des populations civiles

Le président américain Joe Biden a exhorté Benjamin Netanyahu, lors d’une conversation téléphonique dimanche, à garantir la sécurité de la population palestinienne. D’autres États ont mis en garde contre une possible catastrophe humanitaire en cas d’assaut sur cette ville surpeuplée.

Situation humanitaire préoccupante

Rafah est devenue le dernier refuge des Palestiniens piégés à la frontière fermée avec l’Égypte, qui sont environ 1,4 million selon l’ONU. Ces personnes sont principalement des déplacés ayant fui le conflit qui oppose Israël au mouvement islamiste depuis quatre mois. La ville est le dernier bastion où l’armée israélienne n’est pas encore intervenue et constitue le principal point d’entrée de l’aide humanitaire, dont l’insuffisance met en péril une population déjà menacée par la famine et les épidémies.

Plans d’Israël pour le futur

Benjamin Netanyahu a déclaré sur la chaîne américaine ABC News que la victoire était proche, qualifiant Rafah de dernier bastion des bataillons terroristes du Hamas. Il a assuré qu’Israël facilitera un passage sécurisé pour la population civile en vue de leur évacuation, mais sans indiquer vers où les civils pourraient se diriger.

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