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Proche-Orient

Frappes contre l’Iran : Les États-Unis prévoient de poursuivre les frappes contre les groupes pro-iraniens

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Les États-Unis prévoient de lancer de nouvelles frappes contre les groupes pro-iraniens au Moyen-Orient

Les origines du conflit

Les États-Unis ont l’intention de lancer de nouvelles frappes contre les groupes soutenus par l’Iran au Moyen-Orient, a déclaré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, suite à des attaques contre des cibles liées aux Gardiens de la révolution islamique d’Iran (IRGC) et aux milices qu’il soutient en Irak, en Syrie et au Yémen au cours des deux derniers jours.

Les frappes font suite à une attaque de drones le week-end dernier contre des troupes américaines en Jordanie, qui a coûté la vie à trois militaires.

Les frappes actuelles

Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont lancé des attaques contre 36 cibles Houthis au Yémen, un jour après que l’armée américaine a frappé des groupes soutenus par Téhéran en Irak et en Syrie en représailles à une attaque meurtrière contre des troupes américaines en Jordanie.

Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, a déclaré à l’émission “Meet the Press” de NBC ce dimanche : “Nous avons l’intention de lancer d’autres frappes et d’autres actions pour continuer à envoyer un message clair : les États-Unis réagiront lorsque nos forces seront attaquées, lorsque nos compatriotes seront tués.” Sullivan a également déclaré que les frappes de vendredi étaient “le début, pas la fin, de notre réponse”.

Les frappes sont les derniers développements d’un conflit qui s’est étendu au Moyen-Orient depuis le 7 octobre, date à laquelle le groupe militant palestinien Hamas, soutenu par l’Iran, a attaqué Israël depuis la bande de Gaza, déclenchant ainsi une guerre. Des groupes soutenus par Téhéran, déclarant leur solidarité avec les Palestiniens, se sont ensuite joints au conflit à travers la région.

Implications et réactions

Les groupes soutenus par Téhéran ont été actifs à travers la région, allant de tirs d’obus sur des cibles israéliennes à la frontière libano-israélienne par le Hezbollah, à des attaques de milices irakiennes contre les forces américaines en Irak et en Syrie, en passant par des attaques des Houthis contre la navigation en mer Rouge et même contre Israël.

Malgré le soutien apporté à ces groupes, l’Iran évite pour le moment de s’impliquer directement dans le conflit, affirmant ne pas vouloir la guerre. De son côté, le Pentagone a déclaré ne pas chercher la guerre avec l’Iran et estime que Téhéran ne souhaite pas non plus la guerre.

Les frappes de samedi au Yémen ont visé des installations de stockage d’armes, des systèmes de missiles, des lanceurs, ainsi que d’autres capacités utilisées par les Houthis pour attaquer la navigation en mer Rouge. Le Pentagone a précisé avoir ciblé 13 sites. Les Houthis ont réagi en déclarant que ces frappes “ne resteront pas sans réponse et conséquences”. Ils ont également affirmé que leur soutien à Gaza ne serait pas affecté par ces attaques.

Les réactions internationales

Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié les dernières attaques au Yémen de “violation flagrante du droit international par les États-Unis et la Grande-Bretagne”, mettant en garde contre la poursuite de telles attaques comme une “menace inquiétante pour la paix et la sécurité internationales”.

Andreas Krieg, professeur associé au King’s College de Londres, a noté que les frappes américaines en Irak et en Syrie ont marqué une escalade en termes de portée et de quantité de munitions larguées, mais n’ont pas visé des cibles en Iran ou des Iraniens. Il a également estimé qu’une riposte mesurée de la part de ces milices ou de l’Iran contre les bases américaines en Syrie et en Irak pourrait être attendue.

Conséquences et prévisions

Les républicains américains ont exercé des pressions sur le président démocrate Joe Biden pour qu’il frappe directement l’Iran. Pendant ce temps, les Houthis justifient leurs attaques au nom de la solidarité avec les Palestiniens, tandis que les États-Unis et leurs alliés les qualifient d’indiscriminées et de menace pour le commerce mondial.

Les États-Unis ont mené plus d’une douzaine de frappes contre des cibles houthies au cours des dernières semaines, ce qui a incité les grandes compagnies maritimes à abandonner largement les voies navigables de la mer Rouge pour des routes plus longues autour de l’Afrique. Cette situation a entraîné une augmentation des coûts, suscitant des inquiétudes quant à l’inflation mondiale tout en privant l’Égypte de revenus cruciaux provenant de l’utilisation du canal de Suez.

Les frappes américaines en Irak ont été les plus meurtrières depuis des années. Des centaines de personnes ont assisté à une procession funéraire à Bagdad pour 17 membres des Forces de mobilisation populaire (PMF) tués dans les frappes. Les PMF sont une force de sécurité de l’État regroupant plusieurs groupes armés soutenus par l’Iran.

Hadi al-Ameri, un haut dirigeant politique irakien proche de l’Iran, a déclaré qu’il était temps de chasser les forces américaines, dont 2500 sont en mission en Irak pour empêcher une résurgence de l’État islamique. “Leur présence est un pur mal pour le peuple irakien”, a-t-il affirmé.

Enfin, l’Irak et les États-Unis ont entamé le mois dernier des pourparlers sur la fin de la présence de la coalition dirigée par les États-Unis dans le pays.

Les frappes et les réactions

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Proche-Orient

Opération nocturne à Rafah : Libération de deux otages israélo-argentins

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Tensions à Rafah : Nouvelles libérations d’otages et escalade de la violence

Les derniers événements à Rafah

La tension s’est intensifiée dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 février à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, avec une nouvelle montée de violence. Coincée entre la mer et la frontière avec l’Egypte, cette ville est devenue le refuge de centaines de milliers de civils fuyant la guerre. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a ordonné une offensive dans cette zone, prévue pour mercredi, tandis que le Hamas a averti que toute action militaire compromettrait les négociations concernant la libération des otages qu’il détient encore.

Libération des otages

Les otages israélo-argentins, Fernando Simon Marman (60 ans) et Luis Har (70 ans), enlevés au kibboutz Nir Yitzhak, ont été libérés par Israël. Ils ont été conduits au centre médical Sheba, à Ramat Gan, pour des examens médicaux initiaux et sont dans un état stable. Avant cette libération, Israël estimait que 132 otages étaient encore retenus à Gaza, dont 29 auraient trouvé la mort.

Déroulement de l’opération

L’opération de libération des otages a commencé à 1h49 (0h49 heure de Paris) dans un immeuble du centre de Rafah. Des échanges de tirs ont éclaté avec la présence de nombreux terroristes. L’armée israélienne a mené des frappes, entraînant la mort de plusieurs terroristes et d’un soldat israélien. Deux autres soldats ont également perdu la vie lors des frappes sur la ville.

Bilan humain et matériel

Selon le ministère de la Santé du Hamas, le nombre de victimes s’élève à environ 100 morts. Cependant, ce bilan n’a pas été confirmé par des sources sur place. Les dégâts matériels sont considérables, comme le rapporte l’AFP. Rafah, qui accueille actuellement 1,4 million de Palestiniens selon l’ONU, est confrontée à une crise humanitaire, avec des besoins urgents en aide alimentaire et médicale.

Contexte tendu à Rafah

Rafah représente le dernier bastion urbain où l’armée israélienne n’a pas encore pénétré. Les tensions sont exacerbées, Israël envisageant une offensive dans la région alors que le Hamas dénonce une guerre génocidaire et des pressions sur le peuple palestinien. La ville, qui abritait 280 000 habitants avant le conflit, a vu sa population multiplier par six suite à l’afflux de réfugiés cherchant à échapper aux combats ailleurs dans le territoire.

Conclusion

La libération des otages à Rafah, avec son lot de violences et de pertes humaines, souligne la fragilité de la situation dans la bande de Gaza. Les tensions entre Israël et le Hamas persistent, laissant craindre une escalade du conflit dans les jours à venir.

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Proche-Orient

Préparation d’une offensive sur Rafah : Netanyahou libère deux otages

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Proche-Orient

Exclusif : Opération de sauvetage réussie de deux civils captifs à Rafah

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Israël libère deux civils retenus en otage à Gaza

Déroulement de l’opération de sauvetage

L’armée israélienne a mené une opération de sauvetage réussie dans le sud de la bande de Gaza, permettant la libération de deux otages civils. Selon les déclarations de l’armée, les deux hommes, âgés de 60 et 70 ans, ont été retenus en otage et ont été récupérés après une action audacieuse malgré un tir nourri.

Les deux otages ont été immédiatement accueillis par leurs familles à l’hôpital, où ils ont été transportés en hélicoptère après leur libération. Il s’agit de ressortissants israélo-argentins, comme l’a confirmé le président argentin Javier Milei.

Un proche de l’un des otages a déclaré à la presse israélienne que malgré les conditions difficiles de détention pendant plus de quatre mois, le plus âgé des deux otages se portait relativement bien, bien que plus mince et pâle qu’à l’accoutumée.

Réactions et bilan des affrontements

Les autorités israéliennes ont salué l’opération réussie, avec le président Herzog et le ministre des Affaires étrangères Katz exprimant leur reconnaissance envers les forces spéciales engagées dans cette mission de sauvetage. Cependant, du côté palestinien, on dénombre des pertes importantes.

Selon la santé palestinienne contrôlée par le Hamas, au moins 70 personnes ont été tuées et plus de 160 autres ont été blessées lors des récents affrontements à Rafah. Ces chiffres n’ont pas encore été indépendamment vérifiés.

Les groupes extrémistes palestiniens ont initialement enlevé 250 personnes lors de leur attaque sur Israël en octobre. A ce jour, 136 personnes restent détenues, mais il est estimé que près de 30 d’entre elles pourraient ne plus être en vie.

Réactions internationales et perspectives futures

Les entretiens entre le président américain Biden et le Premier ministre Netanyahou ont souligné la nécessité d’une solution durable pour mettre fin aux hostilités et assurer la sécurité des civils dans la région. Les appels à un plan crédible pour protéger la population civile à Rafah se multiplient, et la pression internationale pour mettre fin aux violences continue de croître.

Alors que les opérations militaires se poursuivent, les efforts diplomatiques restent cruciaux pour parvenir à une résolution pacifique du conflit qui secoue la région depuis des mois.

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