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Frappes américaines en Syrie et en Irak: au moins 23 combattants pro-iraniens tués

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Riposte américaine en Irak et en Syrie: Au moins 23 combattants pro-iraniens tués

Frappes en représailles à l’attaque de drones en Jordanie

Le 2 février, l’armée américaine a lancé des frappes de représailles contre des forces d’élite iraniennes et des groupes pro-iraniens en Irak et en Syrie, en réponse à l’attaque de drones survenue en Jordanie fin janvier, ayant entraîné la mort de trois soldats américains.

Les frappes ont visé un total de 85 cibles sur sept sites différents, dont trois en Irak et quatre en Syrie, et ont duré environ trente minutes. L’objectif de ces frappes était de cibler des forces iraniennes, tenues pour responsables de l’attaque de drones en Jordanie, près de la frontière syrienne, qui a coûté la vie à trois soldats américains et blessé une vingtaine d’autres le 29 janvier.

Les cibles principales des frappes étaient le Corps des Gardiens de la Révolution islamique, l’armée idéologique du régime iranien, ainsi que la Force Qods, son unité d’élite, et des groupes armés pro-iraniens. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), au moins 23 combattants pro-iraniens ont été tués lors de ces frappes, tandis qu’un bilan officiel du porte-parole du gouvernement irakien a fait état de “16 morts, dont des civils” et 25 blessés.

Des sources sécuritaires ont également rapporté que des positions de groupes armés pro-Iran dans l’ouest de l’Irak, à la frontière syrienne, ont été bombardées. Ces frappes ont suscité des réactions au niveau international, avec Bagdad fustigeant une “violation de la souveraineté irakienne”, tandis que les États-Unis ont affirmé avoir “averti le gouvernement irakien avant les frappes”.

Réactions et implications régionales

Suite à ces frappes, le Premier ministre irakien a exprimé sa préoccupation quant aux “conséquences désastreuses pour la sécurité et la stabilité de l’Irak et de la région”. Le ministère des Affaires étrangères irakien a annoncé qu’il allait convoquer le chargé d’affaires américain à Bagdad pour lui remettre une “lettre officielle de protestation”.

En revanche, le président américain Joe Biden n’a pas ordonné de frappes directes sur l’Iran, ni visé de responsables iraniens, contrairement aux demandes de certains opposants républicains. Il a déclaré que les États-Unis ne voulaient pas de conflit, ni au Moyen-Orient, ni ailleurs dans le monde, et la Maison Blanche a affirmé ne pas vouloir d’une “guerre” avec l’Iran.

Ces frappes interviennent dans un contexte de tensions régionales croissantes, marqué par l’attaque du Hamas, soutenu par l’Iran, contre Israël, suivie par des bombardements israéliens incessants sur la bande de Gaza. Les États-Unis tentent de prévenir l’extension du conflit entre Israël et le Hamas au Liban, ainsi qu’un conflit entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l’Iran.

Par ailleurs, les États-Unis ont également eu recours à l’action militaire contre les rebelles pro-iraniens Houthis au Yémen, soutenus par l’Iran, depuis le 7 octobre. Joe Biden a averti que la “riposte” des États-Unis avait “commencé aujourd’hui” et qu’elle se poursuivra “selon le calendrier et aux endroits” que Washington “décidera”.

Perspectives et analyse

De nombreux experts à Washington estiment que l’Iran ne prendra pas le risque d’un conflit direct avec les États-Unis, mais qu’il a renforcé ses appuis dans le monde arabe depuis la guerre à Gaza et son soutien au Hamas. Les évolutions futures de cette situation demeurent incertaines, alors que les tensions persistent dans la région.

Il est à noter que les États-Unis et l’Iran n’entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 1980, et que les récentes frappes américaines marquent une escalade des tensions dans un contexte géopolitique déjà instable.

En définitive, les conséquences de ces frappes et leurs implications régionales restent à surveiller attentivement, alors que la situation au Moyen-Orient continue de susciter des inquiétudes au niveau international.

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This article is a rewritten and enhanced version created using the AFP API and is intended for news reporting.

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