Frappes aériennes américano-britanniques visant les rebelles Houthis au Yémen
Des frappes aériennes ciblées
L’alliance américano-britannique a mené des frappes aériennes contre les rebelles Houthis au Yémen dans la soirée du samedi 3 février. Ces frappes ont visé plusieurs régions contrôlées par les rebelles, y compris la capitale Sanaa. Selon la télévision Al-Massirah, liée aux insurgés soutenus par le régime de Téhéran, des frappes américaines et britanniques ont été signalées à Sanaa, Hajja, Dhamar, Al-Bayda, Taëz et Hodeida. Des témoins ont également rapporté des fortes explosions et un survol aérien intense.
Attaques confirmées par les responsables américains
Selon l’agence de presse AP, des responsables américains ont confirmé que ces frappes ont visé au moins trente cibles rebelles réparties sur une dizaine de lieux. Les attaques ont été menées par des avions de chasse de l’armée de l’air américaine envoyés depuis le porte-avions USS Dwight D. Eisenhower, ainsi que par des frappes de missiles tirés depuis des navires stationnés en mer Rouge.
Précédentes actions contre les Houthis
Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont mené ces dernières semaines plusieurs frappes contre des cibles des Houthis au Yémen, y compris à Sanaa. Le Commandement américain pour le Moyen-Orient (Centcom) avait annoncé plus tôt dans la journée avoir procédé à des frappes visant six missiles antinavires des Houthis, prêts à être lancés contre des navires en mer Rouge.
Activités des Houthis et réponse des États-Unis et de la Grande-Bretagne
Les Houthis, en guerre contre le pouvoir au Yémen depuis 2014, contrôlent de vastes régions de ce pays pauvre de la péninsule arabique. Depuis la mi-novembre, ils mènent des attaques contre des navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, et tirent des missiles en direction d’Israël qui ont été interceptés. Ils affirment agir en solidarité avec les Palestiniens à Gaza.
Réaction de la Russie
Dans la journée de vendredi, les Américains ont également mené des frappes contre des troupes et des soutiens de l’Iran basés en Syrie et en Irak, ce qui a suscité la colère de la Russie. Cette dernière a réclamé une réunion en urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.
La situation au Moyen-Orient reste tendue, avec des actions militaires internationales influençant les équilibres géopolitiques de la région.
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