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Proche-Orient

Frappe aérienne conjointe dirigée contre les Houthis au Yémen

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Frappes aériennes américano-britanniques contre les Houthis au Yémen

Des dizaines de cibles visées en riposte aux attaques dans la mer Rouge

Les Houthis du Yémen ont déclaré dimanche que les frappes aériennes américaines et britanniques “ne nous dissuaderont pas” et ont promis une réponse après que des dizaines de cibles ont été touchées en représailles aux attaques répétées des rebelles appuyés par l’Iran en mer Rouge.

Ces raids aériens conjoints au Yémen, survenus dans la nuit de samedi et dénoncés par l’Iran, ont suivi une vague de frappes américaines unilatérales contre des cibles liées à l’Iran en Irak et en Syrie en réponse à une attaque de drone ayant tué trois soldats américains en Jordanie.

Contexte des frappes

Il s’agit de la troisième fois que les forces britanniques et américaines ont ciblé conjointement les Houthis, dont les attaques en solidarité avec les Palestiniens dans la bande de Gaza, dévastée par la guerre, ont perturbé le commerce mondial.

Les États-Unis ont également mené une série de raids aériens contre les rebelles yéménites par leurs propres moyens, mais leurs attaques contre la route commerciale vitale de la mer Rouge ont persisté.

Les frappes de samedi ont touché “36 cibles Houthis réparties sur 13 sites au Yémen en réponse aux attaques continues des Houthis contre la navigation internationale et commerciale ainsi que contre les navires de guerre transitant par la mer Rouge”, ont déclaré les États-Unis, la Grande-Bretagne et d’autres pays ayant soutenu l’opération.

Objectifs des frappes

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré que les frappes “visent à perturber et à dégrader davantage les capacités de la milice Houthis soutenue par l’Iran à mener leurs attaques imprudentes et déstabilisatrices”.

Ni Austin ni la déclaration commune n’ont identifié les lieux spécifiques touchés, mais le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a affirmé que la capitale Sanaa et d’autres zones contrôlées par les rebelles avaient été visées.

Saree a rapporté un total de 48 frappes aériennes et a déclaré sur la plateforme de médias sociaux X que “ces attaques ne nous dissuaderont pas de notre… position de soutien au peuple palestinien résistant dans la bande de Gaza”, où la guerre entre Israël et le Hamas fait rage depuis le début du mois d’octobre.

Les dernières frappes “ne resteront pas sans réponse et sans châtiment”, a ajouté Saree.

Réponse et implications futures

Le ministère britannique de la Défense a déclaré que des avions de guerre Typhoon de la Royal Air Force avaient visé des cibles, dont deux stations de contrôle au sol utilisées pour opérer des drones d’attaque et de reconnaissance.

Austin a précisé que “les forces de la coalition ont ciblé 13 sites associés aux installations de stockage d’armes largement enfouies des Houthis, aux systèmes de missile et de lancement, aux systèmes de défense aérienne et aux radars”.

Aucune information immédiate sur d’éventuelles pertes n’a été rapportée.

Par ailleurs, le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) a indiqué que ses forces avaient effectué une frappe contre un missile antinavire des Houthis qui “s’apprêtait à être lancé contre des navires dans la mer Rouge” tôt dimanche.

CENTCOM avait déjà lancé des frappes contre six autres missiles antinavires des Houthis, et vendredi, l’armée américaine avait annoncé que ses forces avaient abattu huit drones au Yémen et à ses abords.

Les Houthis ont commencé à cibler la navigation en mer Rouge en novembre, affirmant qu’ils visaient des navires liés à Israël en soutien aux Palestiniens à Gaza, gouverné par un autre groupe armé soutenu par l’Iran, le Hamas.

Tensions et déclarations

Les forces américaines et britanniques ont répliqué par des frappes contre les Houthis, qui ont depuis déclaré que les intérêts américains et britanniques sont des cibles légitimes.

Le porte-parole des Houthis, Nasr al-Din Amer, a déclaré à la suite des frappes de samedi : “Nous répondrons à l’escalade par une escalade”.

La colère contre la campagne dévastatrice d’Israël à Gaza, entamée après une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre, s’est intensifiée à travers le Moyen-Orient, attisant la violence impliquant des groupes soutenus par l’Iran au Liban, en Irak, en Syrie et au Yémen.

Le 28 janvier, un drone a percuté une base en Jordanie, tuant trois soldats américains et en blessant plus de 40 – une attaque imputée par Washington à des forces alignées sur Téhéran.

Contexte global et réactions régionales

Les troupes américaines et alliées dans la région ont été attaquées plus de 165 fois depuis la mi-octobre, principalement en Irak et en Syrie, mais les décès en Jordanie ont été les premiers causés par des tirs hostiles au cours de cette période.

Les États-Unis ont riposté vendredi en frappant des dizaines de cibles dans sept installations liées à Téhéran en Irak et en Syrie, sans toucher le territoire iranien.

Les gouvernements irakien et syrien ont condamné les frappes de vendredi, tandis que Téhéran a déclaré qu’elles “n’auront aucun résultat autre qu’intensifier la tension et l’instabilité”.

L’Iran a également dénoncé les attaques, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères affirmant qu’elles “contredisent” les intentions déclarées par Washington

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Proche-Orient

Opération nocturne à Rafah : Libération de deux otages israélo-argentins

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Tensions à Rafah : Nouvelles libérations d’otages et escalade de la violence

Les derniers événements à Rafah

La tension s’est intensifiée dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 février à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, avec une nouvelle montée de violence. Coincée entre la mer et la frontière avec l’Egypte, cette ville est devenue le refuge de centaines de milliers de civils fuyant la guerre. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a ordonné une offensive dans cette zone, prévue pour mercredi, tandis que le Hamas a averti que toute action militaire compromettrait les négociations concernant la libération des otages qu’il détient encore.

Libération des otages

Les otages israélo-argentins, Fernando Simon Marman (60 ans) et Luis Har (70 ans), enlevés au kibboutz Nir Yitzhak, ont été libérés par Israël. Ils ont été conduits au centre médical Sheba, à Ramat Gan, pour des examens médicaux initiaux et sont dans un état stable. Avant cette libération, Israël estimait que 132 otages étaient encore retenus à Gaza, dont 29 auraient trouvé la mort.

Déroulement de l’opération

L’opération de libération des otages a commencé à 1h49 (0h49 heure de Paris) dans un immeuble du centre de Rafah. Des échanges de tirs ont éclaté avec la présence de nombreux terroristes. L’armée israélienne a mené des frappes, entraînant la mort de plusieurs terroristes et d’un soldat israélien. Deux autres soldats ont également perdu la vie lors des frappes sur la ville.

Bilan humain et matériel

Selon le ministère de la Santé du Hamas, le nombre de victimes s’élève à environ 100 morts. Cependant, ce bilan n’a pas été confirmé par des sources sur place. Les dégâts matériels sont considérables, comme le rapporte l’AFP. Rafah, qui accueille actuellement 1,4 million de Palestiniens selon l’ONU, est confrontée à une crise humanitaire, avec des besoins urgents en aide alimentaire et médicale.

Contexte tendu à Rafah

Rafah représente le dernier bastion urbain où l’armée israélienne n’a pas encore pénétré. Les tensions sont exacerbées, Israël envisageant une offensive dans la région alors que le Hamas dénonce une guerre génocidaire et des pressions sur le peuple palestinien. La ville, qui abritait 280 000 habitants avant le conflit, a vu sa population multiplier par six suite à l’afflux de réfugiés cherchant à échapper aux combats ailleurs dans le territoire.

Conclusion

La libération des otages à Rafah, avec son lot de violences et de pertes humaines, souligne la fragilité de la situation dans la bande de Gaza. Les tensions entre Israël et le Hamas persistent, laissant craindre une escalade du conflit dans les jours à venir.

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Proche-Orient

Préparation d’une offensive sur Rafah : Netanyahou libère deux otages

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Proche-Orient

Exclusif : Opération de sauvetage réussie de deux civils captifs à Rafah

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Israël libère deux civils retenus en otage à Gaza

Déroulement de l’opération de sauvetage

L’armée israélienne a mené une opération de sauvetage réussie dans le sud de la bande de Gaza, permettant la libération de deux otages civils. Selon les déclarations de l’armée, les deux hommes, âgés de 60 et 70 ans, ont été retenus en otage et ont été récupérés après une action audacieuse malgré un tir nourri.

Les deux otages ont été immédiatement accueillis par leurs familles à l’hôpital, où ils ont été transportés en hélicoptère après leur libération. Il s’agit de ressortissants israélo-argentins, comme l’a confirmé le président argentin Javier Milei.

Un proche de l’un des otages a déclaré à la presse israélienne que malgré les conditions difficiles de détention pendant plus de quatre mois, le plus âgé des deux otages se portait relativement bien, bien que plus mince et pâle qu’à l’accoutumée.

Réactions et bilan des affrontements

Les autorités israéliennes ont salué l’opération réussie, avec le président Herzog et le ministre des Affaires étrangères Katz exprimant leur reconnaissance envers les forces spéciales engagées dans cette mission de sauvetage. Cependant, du côté palestinien, on dénombre des pertes importantes.

Selon la santé palestinienne contrôlée par le Hamas, au moins 70 personnes ont été tuées et plus de 160 autres ont été blessées lors des récents affrontements à Rafah. Ces chiffres n’ont pas encore été indépendamment vérifiés.

Les groupes extrémistes palestiniens ont initialement enlevé 250 personnes lors de leur attaque sur Israël en octobre. A ce jour, 136 personnes restent détenues, mais il est estimé que près de 30 d’entre elles pourraient ne plus être en vie.

Réactions internationales et perspectives futures

Les entretiens entre le président américain Biden et le Premier ministre Netanyahou ont souligné la nécessité d’une solution durable pour mettre fin aux hostilités et assurer la sécurité des civils dans la région. Les appels à un plan crédible pour protéger la population civile à Rafah se multiplient, et la pression internationale pour mettre fin aux violences continue de croître.

Alors que les opérations militaires se poursuivent, les efforts diplomatiques restent cruciaux pour parvenir à une résolution pacifique du conflit qui secoue la région depuis des mois.

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