Les Parisiens approuvent la hausse des tarifs de stationnement pour les SUV

Les résidents disent oui, mais une faible participation

Sous l’impulsion de la maire Anne Hidalgo, les Parisiens ont approuvé un projet visant à tripler les tarifs de stationnement pour les voitures hautes et lourdes, notamment les SUV. Cependant, seulement 5,68% des électeurs, soit un peu plus de 78 000 sur 1,3 million, ont participé à cette votation.

Qu’est-ce qui est spécifiquement visé ?

Le projet vise à instaurer un tarif spécifique pour le stationnement des voitures individuelles lourdes, encombrantes et polluantes, notamment les SUV et les 4×4. Concrètement, l’utilisateur d’un véhicule thermique ou hybride rechargeable dépassant 1,6 tonne, ou deux tonnes pour un véhicule électrique, devra bientôt payer 18 euros l’heure de stationnement dans les arrondissements centraux de Paris, et 12 euros pour les arrondissements extérieurs.

Exceptions pour les résidents et les professionnels

Les résidents pourront toujours se garer dans leur quartier, et les professionnels, y compris les taxis, ne seront pas affectés par cette augmentation des tarifs.

Date d’application et réactions de la maire

La délibération sera présentée en mai pour une application au 1er septembre, a indiqué Anne Hidalgo à l’annonce des résultats à l’Hôtel de Ville. Elle a salué un «choix clair des Parisiens» en faveur d’une mesure «bonne pour notre santé et bonne pour la planète».

Justification de la mesure

La maire Anne Hidalgo a justifié cette initiative par la nécessité de lutter contre la pollution, de mieux partager l’espace public et de renforcer la sécurité routière. En effet, selon la mairie, les accidents impliquant un SUV sont «deux fois plus mortels pour les piétons qu’avec une voiture standard».

Réactions des citoyens

Certains citoyens ont exprimé leur satisfaction, tout en regrettant que cette mesure ne concerne que les non-résidents. Pour d’autres, c’est un début, mais c’est un symbole fort.

Réactions des opposants

Cependant, dans certaines zones de la ville où les SUV sont largement présents, des citoyens ont exprimé leur désaccord, critiquant la manière dont la question a été posée. Ils craignent que cette initiative ne soit qu’un début et qu’elle ouvre la voie à d’autres interdictions arbitraires.

Réactions des associations d’automobilistes

De leur côté, les associations d’automobilistes ont vivement critiqué cette décision en rappelant que le terme SUV est une «appellation marketing» qui «ne veut rien dire».

Cette décision soulève donc des réactions diverses au sein de la population et soulève des questions quant à son impact réel sur l’environnement et la mobilité à Paris.