Évasion d’un détenu lors d’une sortie encadrée au musée du quai Branly
Un prisonnier en fuite
Lors d’une sortie encadrée au musée du quai Branly – Jacques Chirac à Paris, un détenu du centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis, près de Paris, s’est échappé vendredi matin. Le Parquet d’Évry a confirmé cette évasion, et une enquête de flagrance a été ouverte avec un mandat de recherche lancé.
Le détenu, âgé de 24 ans, avait bénéficié d’une permission de sortie pour participer à une visite au musée parisien avec d’autres détenus, tous encadrés par des surveillants pénitentiaires. En fin de matinée, les surveillants ont constaté l’absence du détenu et ont immédiatement donné l’alerte. Malgré la fouille du musée et du secteur, l’homme est resté introuvable. Il purgeait une peine de deux ans pour vol aggravé.
Mi-septembre, deux autres détenus du même centre pénitentiaire s’étaient également évadés lors d’une sortie organisée en forêt de Fontainebleau, avant d’être retrouvés quelques semaines plus tard. Suite à cet événement, des mesures renforcées d’encadrement des sorties de détenus avaient été mises en place, comme l’a souligné Didier Kandassamy, secrétaire local du syndicat Force ouvrière à Fleury-Mérogis.
La situation de la prison de Fleury-Mérogis
La prison de Fleury-Mérogis est le plus grand centre pénitentiaire d’Europe. Au 1er janvier 2024, elle accueillait 4125 détenus, y compris des femmes et des mineurs, pour 2853 places, représentant ainsi un taux d’occupation de 144,6%, selon les données du Ministère français de la justice.
Cette évasion soulève des questions sur les mesures de sécurité et l’encadrement des détenus au sein de la prison, ainsi que sur les procédures de sortie encadrée. Les événements récents, avec deux évasions notables en l’espace de quelques mois, mettent en lumière les défis auxquels sont confrontés les établissements pénitentiaires en France.
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