Deux volontaires français tués en Ukraine par une frappe russe

Des victimes françaises lors d’une frappe ennemie

Jeudi 1er février, l’armée ukrainienne a donné l’information concernant la mort de deux “volontaires” français et plusieurs autres blessés suite à une frappe russe à Beryslav, près de Kherson dans le sud de l’Ukraine.

Le gouverneur de la région de Kherson, Oleksandr Prokoudine, a annoncé sur Telegram que “des volontaires étrangers ont été tués et blessés à cause d’une frappe ennemie sur Beryslav.” Il a également spécifié que “l’armée russe a tué deux citoyens français. Trois autres étrangers ont été légèrement blessés, ainsi qu’un Ukrainien.” Il a présenté ses “sincères condoléances aux familles des morts.”

Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a confirmé ces événements tragiques, déclarant : “La barbarie russe a visé des civils en Ukraine. Deux humanitaires français ont payé de leur vie leur engagement auprès des Ukrainiens.” Il a également exprimé sa solidarité envers les blessés, ajoutant : “La France se tient à leurs côtés.” Stéphane Séjourné a clairement averti la Russie en affirmant que “La Russie devra répondre de ses crimes.”

Une enquête est ouverte

La police nationale ukrainienne a indiqué que deux hommes de nationalité française sont décédés à la suite d’une attaque de drones, et que trois hommes et une femme ont été blessés. Elle a annoncé, sur Telegram, l’ouverture d’une enquête pour violation des lois et coutumes de la guerre.

Il a été confirmé que “toutes les victimes étaient venues dans la région de Kherson comme volontaires”, comme l’a précisé la police.

Beryslav, qui comptait environ 12 000 habitants avant la guerre, est située sur la rive nord du fleuve Dniepr, près de la ligne de front. Le 27 janvier, une personne y avait été tuée par un explosif lancé par un drone russe.

Un engagement humanitaire tragiquement interrompu

Cet événement tragique met en lumière les risques encourus par les civils et les humanitaires dans le conflit russo-ukrainien. Ces “volontaires” français, dont les fonctions exactes n’ont pas été précisées, étaient engagés dans des missions humanitaires auprès des Ukrainiens. Leur engagement a été brutalement stoppé par cet acte de violence.

La France, tout en exprimant sa solidarité envers les victimes et leurs familles, a clairement affiché sa fermeté envers la Russie, la tenant responsable de cette perte tragique.

Conclusion

Cet incident tragique souligne les dangers auxquels sont confrontés les civils et les volontaires humanitaires dans les zones de conflit. Les conséquences de cet acte de violence auront sans aucun doute un impact sur les relations entre la France et la Russie, ainsi que sur l’évolution du conflit en Ukraine. La nécessité de protéger les civils et les acteurs humanitaires dans les zones de conflit est une priorité absolue pour la communauté internationale.

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