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Procès de viol à Singapour: plaidoiries finales de la défense et de l’accusation

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Affaire de viol à Singapour : Les plaidoiries finales soulignent des témoignages contradictoires


Les plaidoiries finales dans une affaire de viol impliquant un homme accusé d’avoir violé sa fille après des années d’abus sexuels ont eu lieu lundi. Tant l’accusation que la défense ont présenté leurs arguments, mettant en lumière les contradictions entre les témoignages.

Des versions contradictoires

Le procureur a exhorté le juge à condamner cet homme de 37 ans pour les 13 chefs d’accusation retenus contre lui, notamment agression sexuelle, viol aggravé et exposition à la pornographie. Le procureur a décrit la fille comme un témoin convaincant, capable de fournir des récits détaillés des nombreux incidents dont elle aurait été victime, et a en outre affirmé que l’accusé avait “assassiné” le caractère de sa propre fille.

En revanche, les avocats de la défense ont demandé à la cour d’acquitter leur client de toutes les charges, arguant que l’accusation n’avait pas prouvé sa culpabilité et soulignant des incohérences dans le témoignage de la prétendue victime, allant jusqu’à affirmer qu’elle mentait dans toutes ses accusations.

Les éléments de l’accusation et de la défense

Selon l’accusation, l’homme aurait “groomé” sa fille depuis l’école maternelle, débutant par des actes indécents dans les toilettes pour aboutir à un viol en août 2019, alors que la jeune fille n’avait que 12 ans. La jeune fille aurait été exposée à de la pornographie dès son plus jeune âge et aurait pratiqué l’automutilation. Les témoins appelés à la barre par l’accusation incluent la fille elle-même, ses amis à qui elle aurait révélé les actes sexuels, et son enseignante qui aurait constaté des coupures sur ses poignets.

La défense, quant à elle, a qualifié sa position de “tout ou rien” – niant catégoriquement toutes les accusations d’abus sexuel. Les avocats ont tenté de démontrer que la fille mentait, produisant notamment des messages textes relatifs à un prétendu incident d’agression sexuelle lors d’une séance de préparation de cookies pour montrer que leur client était occupé avec le travail et n’avait pas eu le temps de cuisiner avec sa fille comme promis ce soir-là.

Parmi les autres éléments soulevés par la défense, un incident impliquant un jouet sexuel acheté par l’accusé un mois avant l’incident, et des questions quant à son utilisation. L’accusation a affirmé qu’il l’avait utilisé sur sa fille et avait toujours eu l’intention de le faire.

Les exhortations du procureur et les répliques de la défense

Lors des plaidoiries finales, le procureur a exhorté le juge à évaluer le témoignage de la jeune fille à travers le prisme d’une victime enfant ayant subi une expérience traumatisante, tenant compte de ses éventuelles disparités dans ses récits.

Les avocats de la défense ont souligné les lacunes du témoignage de la présumée victime et ont insisté sur le fait que l’accusation présupposait l’agression pour prouver l’agression, remettant en question la série d’incidents allégués.

La juge a réservé son jugement et le rendra à une date ultérieure.


*Cet article est une retranscription générée par l’IA des faits et informations actuelles relayés par les sources d’informations mentionnées.

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