Opposition à l’interdiction de la mendicité à Luxembourg

Manifestation contre une mesure jugée discriminatoire

L’opposition s’est mobilisée devant l’hôtel de ville de la capitale Luxembourg pour protester contre le projet d’interdiction générale de la mendicité. Cette manifestation, qui a réuni environ 200 personnes, a été organisée par les jeunes groupes politiques gréng, socialistes et Lénk, en marge de la séance du conseil communal.

Un message unifié contre l’interdiction

Les prises de parole durant la manifestation ont véhiculé un message similaire, condamnant fermement le projet d’interdiction de la mendicité. Fabricio Costa, co-porte-parole des jeunes gréng, a exprimé clairement son opposition : “L’interdiction de la mendicité va à l’encontre de notre société. Au lieu de vouloir mener une politique populiste en éloignant la mendicité du Centre-Ville, nous devrions soutenir les personnes dans le besoin au lieu de les attaquer. Cette mesure ne résoudra pas les problèmes, mais en créera de nouveaux.”

Une opposition unie

Outre les formations politiques, l’opposition a également reçu le soutien de l’OGBL, d’Amnesty International Luxembourg et des jeunes Piraten. La directrice par intérim d’Amnesty International Luxembourg, Fernanda Pérez Solla, a souligné l’importance des droits humains dans ce débat : “La mendicité est une question de droits humains. L’interdiction nous dérange, car elle va à l’encontre de la dignité humaine.”

Appel à l’action et mobilisation future

Face à cette situation jugée inacceptable, l’opposition a déposé une motion demandant le retrait du projet d’interdiction de la mendicité. Les partis d’opposition ont également averti qu’ils organiseraient d’autres actions et prévoient une mobilisation encore plus conséquente à l’avenir si aucune mesure n’est prise.

Cette mobilisation a donc marqué une unité et une détermination claires de la part de l’opposition face à la mesure proposée.

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