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[et_pb_column type=”4_4″][et_pb_text admin_label=”Text”]# Les défis des jeunes couples luxembourgeois pour l’accession à la propriété
Des salaires confortables mais des difficultés à devenir propriétaires
Rebecca, 24 ans, et Tom, 29 ans, sont confrontés à la problématique de l’accession à la propriété malgré des revenus mensuels combinés de 7000 à 8000 euros net. Tous deux employés à temps plein par l’État luxembourgeois en CDI, ils se sentent pourtant contraints de rester vivre chez leurs parents respectifs. Leur rêve d’acquérir leur propre logement se heurte à des défis financiers et structurels.
Les difficultés liées au marché locatif au Luxembourg
Malgré la possibilité de louer un logement au Grand-Duché, Rebecca et Tom se heurtent à des contraintes financières importantes. Avec des loyers s’élevant à près de 2000 euros par mois, le couple est confronté à des charges élevées pour des logements de taille modeste. De plus, ils estiment que la location retarderait leur capacité à épargner en vue d’un éventuel achat. Même l’aide gouvernementale de 100 euros net par mois destinée à favoriser l’émancipation des jeunes ne semble pas suffisante pour résoudre leur problème.
Des solutions envisagées pour faciliter l’accession à la propriété
Rebecca et Tom plaident en faveur de mesures concrètes pour soutenir l’accession à la propriété. Ils proposent notamment la création d’un prêt hypothécaire plafonné à un taux avantageux pour les primo-accédants, sur le modèle des prêts étudiants à taux réduit. Cette mesure, selon eux, pourrait avoir un réel impact sur la capacité des jeunes couples à devenir propriétaires.
Les limites de l’option transfrontalière
Une autre option souvent envisagée par les jeunes couples est de s’installer à l’étranger, à proximité du Luxembourg. Cependant, Rebecca et Tom rejettent cette possibilité en raison des contraintes liées aux trajets domicile-travail. Travaillant respectivement à Belval et à Echternach, un déménagement transfrontalier entraînerait des trajets longs et coûteux. De plus, ils soulignent que les coûts de la vie dans les régions frontalières restent élevés, réduisant ainsi les avantages financiers potentiels liés à un tel déménagement.
Des exemples de stratégies alternatives
Pour illustrer les défis rencontrés par de nombreux jeunes couples, Tom évoque le cas d’amis qui ont dû s’associer à un autre couple pour acheter un terrain et y construire deux maisons jumelées. Cette stratégie, selon lui, reflète la difficulté croissante à devenir propriétaire en solo, contrairement à la génération précédente où l’achat d’un terrain seul était envisageable.
Les aspirations futures malgré les obstacles présents
Malgré les difficultés actuelles, Rebecca et Tom conservent l’espoir d’acquérir leur propre logement dans un avenir proche, idéalement dans un secteur central du pays tel que Junglinster ou Lorentzweiler. Cependant, les prix élevés, nécessitant un apport d’au moins 100 000 euros, représentent un obstacle majeur pour eux.
Les perspectives d’amélioration selon un autre témoignage
Joao Ferreira, 24 ans, fait également part des difficultés qu’il rencontre pour accéder à un logement autonome, malgré son statut d’associé dans une crèche à Luxembourg-Ville. Il suggère que l’État pourrait jouer un rôle plus actif en avançant ou en remboursant une partie de la garantie financière requise pour la location, voire en se portant garant pour les jeunes souhaitant vivre seuls.
En somme, ces témoignages révèlent les obstacles auxquels sont confrontés de nombreux jeunes au Luxembourg pour accéder à la propriété. Les propositions d’amélioration, telles que des prêts ciblés ou un soutien financier accru de la part de l’État, soulignent la nécessité de mesures spécifiques pour favoriser l’émancipation résidentielle des jeunes couples dans un marché immobilier exigeant.[/et_pb_text][/et_pb_column]
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