Taux élevé de déclarations fiscales remises en retard au Luxembourg
Bilan post-échéance
Trois semaines après la date limite de dépôt des déclarations fiscales pour les revenus de 2022 au Luxembourg, l’Administration des contributions directes rapporte un taux de remise d’environ 86,70%. Cela signifie que plus de 10% des contribuables n’ont pas respecté la date butoir du 31 décembre, bien que ce pourcentage reflète un effort considérable par rapport au chiffre de mi-novembre, qui se situait alors à 58,3%. Il est important de rappeler que la date limite avait été avancée de trois mois, passant du 31 mars au 31 décembre, pour l’année 2022, ce qui explique en partie l’augmentation significative des dépôts dans les dernières semaines de l’année passée.
Comparaison avec 2021
Cette situation est à interpréter différemment par rapport à l’année précédente. En 2021, en raison du contexte exceptionnel de la pandémie, seuls environ la moitié des déclarations de l’année fiscale 2020 avaient été reçues à la mi-juin. Même en février 2022, environ 3% des déclarations de 2020 étaient encore en attente. Aujourd’hui, les services fiscaux rapportent une quasi-régularisation des déclarations des années antérieures.
Conséquences pour les retardataires
Les contribuables n’ayant pas respecté la date limite peuvent s’attendre à recevoir une sommation avant l’application de pénalités financières, qui seront déterminées en fonction de la gravité du retard. En cas de non-régularisation, une imposition par voie de taxation des revenus pourra être appliquée, accompagnée d’un supplément pour dépôt tardif des diverses déclarations. Il est donc primordial que ceux concernés surveillent attentivement leurs boîtes aux lettres dans les prochains jours.
Perspective pour la suite
Malgré l’arrivée massive de déclarations en un mois et demi, l’Administration des contributions directes ne craint pas de retard majeur dans le traitement des déclarations de l’année 2022. Cependant, certains contribuables ayant déposé leurs déclarations en octobre dernier ont fait part de retours tardifs voire inexistants, soulevant des interrogations quant au suivi de ces dossiers.
L’heure est donc à la vigilance pour ceux ayant soumis leur déclaration en retard, afin d’éviter des conséquences financières désagréables. Les services fiscaux semblent, quant à eux, confiants quant à leur capacité à maintenir le traitement des déclarations dans les délais.
