Economie
“Les négociations avancées entre Tata Group et Pegatron pour une usine d’assemblage d’iPhone en Inde”
Published
10 months agoon
Tata Group en pourparlers avancés avec Pegatron pour une usine d’assemblage iPhone en Inde
Contexte de l’Expansion d’Apple en Inde
Tata Group, une entreprise indienne de renom, est actuellement engagée dans des pourparlers avancés avec la société taïwanaise Pegatron en vue de former un partenariat pour la gestion d’une usine d’assemblage d’iPhone en Inde. Selon deux sources proches du dossier, ces négociations sont à un stade avancé et pourraient aboutir à la création d’une coentreprise pour opérer l’usine d’assemblage d’iPhone que Tata est en train de construire dans la ville de Hosur, dans l’État du Tamil Nadu, au sud de l’Inde.
Il convient de noter que cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’expansion rapide des opérations d’Apple et de ses fabricants sous-traitants en Inde. La construction de cette usine à Hosur représenterait pour Tata sa deuxième installation d’assemblage d’iPhone en Inde, démontrant ainsi l’importance croissante du marché indien pour les géants de la technologie.
Détails des pourparlers
Les sources ont indiqué que Tata envisage de former une coentreprise avec Pegatron pour l’usine de Hosur, une première dans ce domaine pour Tata. Cette collaboration permettrait d’accélérer les plans de production de l’entreprise, la firme taïwanaise apportant un soutien technique et d’ingénierie à l’usine. Toutefois, ni Pegatron ni Apple n’ont encore commenté publiquement ces pourparlers, préférant garder ces discussions confidentielles jusqu’à la finalisation de l’accord.
L’importance du succès de Tata dans cette entreprise est cruciale pour les ambitions d’Apple. En effet, suite aux perturbations causées par la COVID-19 et aux tensions géopolitiques, Apple cherche à diversifier sa production en dehors de la Chine. Il est prévu que la part d’iPhones fabriqués en Inde atteindra 20 à 25 % cette année, contre 12 à 14 % en 2023, selon l’analyste d’Apple Ming-Chi Kuo.
Détails sur l’Usine projetée
L’usine projette de disposer de 20 lignes d’assemblage d’iPhone, avec Tata détenant une majorité des parts dans la coentreprise. Selon une des sources, cette collaboration avec Pegatron est justifiée par la nécessité pour Tata de bénéficier du savoir-faire de son partenaire, compte tenu des défis impliqués dans la mise en place d’une telle infrastructure à partir de zéro.
Il convient de noter que Tata possède déjà une usine d’assemblage d’iPhone dans l’État du Karnataka, acquise de Wistron, une entreprise taïwanaise, l’année précédente. Par ailleurs, de manière indépendante, Pegatron exploite déjà une usine d’assemblage d’iPhone dans le Tamil Nadu et est en pourparlers pour en ajouter une deuxième. Actuellement, la société représente environ 10 % de la production d’iPhone d’Apple en Inde, le reste étant principalement assuré par Foxconn, également basé à Taiwan.
Cette initiative de Tata en partenariat avec Pegatron s’inscrit dans une dynamique plus large de relocalisation de la production d’iPhone en dehors de la Chine, offrant ainsi des perspectives prometteuses pour le marché indien, tant en termes d’investissement que d’emplois.
Cette démarche témoigne également de la volonté de l’Inde de renforcer sa position en tant que destination privilégiée pour la production de smartphones, attirant ainsi des acteurs majeurs de l’industrie technologique mondiale dans le pays.
Restez informé des développements futurs à mesure que cette collaboration potentiellement transformative entre Tata Group et Pegatron continue de se concrétiser.
You may like
Economie
Lycée Averroès : Rejet de la demande de suspension des subventions publiques
Published
10 months agoon
February 12, 2024Tribunal administratif de Lille rejette la demande de suspension des subventions au lycée Averroès
Le lycée Averroès, considéré comme le principal établissement musulman de France, a récemment essuyé un revers judiciaire. En effet, le tribunal administratif de Lille a rejeté la demande du lycée Averroès en référé de suspendre la décision du préfet du Nord de mettre fin aux subventions publiques à partir de la rentrée 2024.
Rejet du maintien du contrat d’association
Le tribunal a statué en expliquant qu’il n’y avait pas de motif pour maintenir le contrat d’association liant le lycée Averroès à l’État en attendant que la décision de résiliation prise par le préfet du Nord soit examinée par les juges du fond. Cette décision a été communiquée par le tribunal dans un communiqué officiel.
Recours déposés
Précédemment, le 9 janvier, trois recours avaient été déposés contre la décision du préfet des Hauts-de-France. Ces recours émanaient de l’association gérant le lycée, du comité économique et social représentant les personnels de l’établissement, et de l’association des parents d’élèves. Chacune de ces entités avait également introduit un référé suspension afin de demander au tribunal de suspendre la décision du 7 décembre sans attendre le jugement sur le fond.
Motifs de la suppression des subventions
La décision du préfet de mettre fin aux subventions était basée sur des allégations d’irrégularités de gestion et des enseignements jugés contraires aux valeurs de la République, notamment dans le cadre des cours d’éthique musulmane.
Défense des plaignants
Les plaignants ont contesté ces accusations en affirmant que le cours d’éthique musulmane, ainsi que tous les autres enseignements dispensés par le lycée, étaient parfaitement conformes aux valeurs de la République. Ils ont souligné que l’Éducation nationale avait effectué plusieurs inspections qui n’avaient pas remis en cause le contrat d’association en place.
Cette affaire met en lumière des tensions autour de la gestion et des contenus enseignés dans les établissements scolaires, en particulier ceux à caractère confessionnel.
Pour le moment, le lycée Averroès devra faire face à la décision de non-renouvellement des subventions publiques à partir de la rentrée 2024, suite au rejet de sa demande de suspension par le tribunal administratif de Lille.
Pour plus de détails sur l’actualité politique et judiciaire, suivez nos mises à jour sur Newcom.lu.
Economie
Leasing Social Électrique: Fin de l’Offre, Quelles Alternatives?
Published
10 months agoon
February 12, 2024Leasing Social : Fin d’une Success Story Temporaire
Contexte
Lancé en début d’année, le leasing social a connu un engouement sans précédent. Permettant aux travailleurs aux revenus modestes de profiter de véhicules électriques à des tarifs très accessibles allant de 50 à 150 euros par mois, ce dispositif a suscité un grand intérêt auprès du public.
Quota et Réajustements
Au départ, un quota de 20 000 dossiers avait été fixé. Toutefois, dans un contexte de remaniement ministériel et de communication floue, ce chiffre a connu plusieurs ajustements. De manière surprenante, ce nombre a haussé pour atteindre 50 000 dossiers validés selon les informations relayées.
Répartition des Dossiers
Les constructeurs automobiles se sont également lancés dans une course aux chiffres. Stellantis, avec ses marques telles que Peugeot, Citroën, Fiat, ou Opel, affirmait avoir validé une “immense majorité” des 30 000 dossiers de financement réalisés fin janvier. De son côté, Renault a conquis sa part du marché avec des modèles tels que la Twingo, la Zoé et la Mégane E-Tech.
Offres Alternatives toujours disponibles
Bien que le leasing social semble toucher à sa fin, des offres attractives demeurent toujours en vigueur. Des modèles comme la Dacia Spring, la Renault Twingo E-Tech, ou même la Fiat 500e sont accessibles à partir de 100 euros par mois en location longue durée. Ces offres présentent des conditions plus souples que le leasing social, offrant ainsi une alternative intéressante pour les futurs acquéreurs.
Perspectives Futures
Si le leasing social arrive à son terme, les constructeurs pourraient envisager de nouvelles offres pour continuer à séduire une clientèle désireuse de s’engager vers l’électrification automobile. Avec des modèles de plus en plus compétitifs et des incitations gouvernementales, le marché de la voiture électrique en France semble promis à un bel avenir.
Restez Informé avec Newcom.lu
Pour plus d’informations sur les dernières actualités politiques et économiques, suivez-nous sur Newcom.lu.
Economie
Fin abrupte du “leasing social” pour voitures électriques subventionnées
Published
10 months agoon
February 12, 2024Fin du “Leasing Social” pour les Voitures Électriques : Une Success Story de Courte Durée
L’Annonce de l’Elysée
L’Elysée a récemment communiqué la fin du “leasing social” pour les voitures électriques, après avoir enregistré plus de 50 000 commandes validées en seulement six semaines. Cette initiative, lancée en décembre par le président Emmanuel Macron, visait à offrir la possibilité aux citoyens moins aisés d’accéder à une voiture électrique pour un loyer mensuel modique, sans apport initial. Cependant, l’édition 2024 de ce programme prendra fin prochainement, pour revenir en 2025.
Les Raisons de la Fin Prématurée
L’État a pris la décision de mettre un terme à cette édition après avoir largement dépassé les objectifs initialement fixés pour cette année. Le gouvernement avait envisagé un quota de 20 000 à 25 000 véhicules pour 2024, mais l’engouement suscité par l’offre a dépassé toutes les prévisions. Les constructeurs ont également participé activement à cette initiative en ajustant les montants des mensualités proposées.
Un Engouement Exceptionnel
Cette mesure a surtout ciblé les Français à revenu modeste qui utilisent fréquemment leur véhicule mais n’ont pas la possibilité d’acquérir un véhicule neuf en raison de contraintes budgétaires. Sur les 100 000 voitures normalement achetées annuellement par cette catégorie de la population en France, 50 000 seront désormais des véhicules électriques. Cette réussite a été saluée comme un succès emblématique de l’engagement écologique hexagonal, bénéfique tant pour le porte-monnaie que pour l’environnement.
Les Conséquences sur l’Industrie Automobile Française
Les constructeurs français ont été au cœur de cette opération, avec Stellantis en première ligne en proposant des modèles tels que la Peugeot 208 et la Fiat 500 électriques, ainsi que des modèles plus imposants comme le Jeep Avenger. Renault a également participé en mettant à disposition sa Twingo et sa Kangoo électrique à des tarifs avantageux.
Perspectives d’Avenir
Cependant, des défis subsistent pour l’industrie automobile française. Alors que les modèles les plus populaires soutenus par ce dispositif sont produits en France, d’autres modèles, comme la petite C3 électrique de Stellantis, sont fabriqués à l’étranger. Renault prévoit de commercialiser sa Renault 5 électrique en 2024, mais à des prix légèrement supérieurs.
Réactions des Acteurs du Secteur
Les constructeurs ont exprimé des avis divergents concernant la fin prématurée de ce programme. Le groupe Volkswagen France a regretté d’être arrivé plus tard que ses concurrents français dans le dispositif. Renault et Stellantis ont salué l’impact positif de cette initiative, soulignant la nécessité d’accélérer la production de véhicules électriques en France pour répondre à la demande croissante.
En somme, le “leasing social” pour les voitures électriques en France a été un succès retentissant, offrant la possibilité à de nombreux ménages modestes d’accéder à des véhicules écologiques à des tarifs abordables. Cependant, cette expérience a également mis en lumière les défis que l’industrie automobile française devra surmonter pour répondre à la demande croissante de véhicules électriques.
Pour plus d’actualités politiques, suivez notre site web sur Newcom.lu.
Tendance
- Luxembourg10 months ago
Absence Luxembourg à l’exercice géant OTAN: Raisons selon Lëtzebuerger Arméi
- Luxembourg10 months ago
Les agriculteurs belges prévoient des manifestations sur l’E411: mobilisation générale annoncée par la Fédération des Jeunes Agriculteurs
- Luxembourg10 months ago
Interdiction de la mendicité au Luxembourg
- Luxembourg10 months ago
Contestation de la réforme des retraites au Luxembourg
- Luxembourg10 months ago
Scandale au Luxembourg : Vidéo de violences présumées par le ministre de l’Éducation
- Grande Region10 months ago
Un SDF de 41 ans mis en examen pour viol et agressions à Thionville
- Grande Region10 months ago
Blocage de l’A31 par les agriculteurs à Thionville : les tensions persistent et de nouvelles perturbations possibles
- Luxembourg10 months ago
Sauvons la construction au Luxembourg: 5 mesures urgentes