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Le Lieferkettengesetz : Justizminister Buschmann befürchtet Nachteile

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Allemagne : Contestation du projet de loi sur les chaînes d’approvisionnement de l’UE

Le ministre allemand de la Justice critique le projet de loi sur les chaînes d’approvisionnement de l’UE

Le ministre allemand de la Justice, Marco Buschmann, a exprimé de fortes réserves concernant le projet de loi sur les chaînes d’approvisionnement de l’Union européenne. Il a déclaré qu’il ne soutiendrait pas le projet actuel, craignant qu’il ne porte préjudice à la situation économique en Allemagne. Buschmann a souligné qu’alors que l’objectif de normes élevées en matière de chaînes d’approvisionnement est louable, il ne devrait pas entraîner l’auto-étranglement de l’économie allemande.

Le ministre a insisté sur le fait qu’une réglementation des chaînes d’approvisionnement devrait avoir pour objectif d’améliorer à la fois la situation des droits de l’homme et la situation économique. Il a également souligné que l’Allemagne avait activement participé aux négociations dans le but de rapprocher le projet de loi de ces objectifs.

Le désaccord au sein de la coalition gouvernementale

Cette position de Marina Buschmann intervient après que le ministre du Travail, Hubertus Heil, a annoncé que l’Allemagne ne soutiendrait pas le projet de loi proposé par l’UE, attribuant la responsabilité à son partenaire de coalition, le parti libéral démocrate (FDP). Heil a accusé les libéraux de bloquer le processus par une “obstruction idéologique”. Il estime que l’abstention de l’Allemagne provoquerait de l’incompréhension chez les partenaires européens.

Répondant à ces critiques, Buschmann a maintenu sa position, affirmant que le projet actuel ne répondait pas aux objectifs fixés. Il a jugé que les risques pour l’Allemagne et son économie fortement axée sur les PME l’emportaient finalement. Ainsi, il a affirmé clairement que l’Allemagne ne soutiendrait pas le projet de loi en l’état.

Les enjeux du projet de loi sur les chaînes d’approvisionnement

Le projet de loi sur les chaînes d’approvisionnement de l’UE vise à rendre les grandes entreprises responsables si elles bénéficient du travail des enfants ou du travail forcé en dehors de l’UE. L’abstention de l’Allemagne pourrait compromettre l’ensemble du dispositif, car la majorité nécessaire à son adoption à Bruxelles est incertaine.

Buschmann a critiqué le projet de loi, le jugeant contre-productif pour l’Allemagne qui aurait grandement besoin d’une dynamique économique accrue. Il a souligné que l’accent doit être mis sur la réduction de la bureaucratie, plutôt que sur la création de nouveaux entraves bureaucratiques.

Néanmoins, le ministre a exprimé l’espoir d’une bonne collaboration avec Heil sur cette question, en mettant en avant une proposition visant à réduire les obligations de rapport prévues dans la directive européenne sur la publication de rapports de durabilité des entreprises. Il a souligné que cette démarche serait un pas dans la bonne direction, indépendamment de la position de l’Allemagne sur le projet de loi relatif aux chaînes d’approvisionnement.

Cette contestation du projet de loi au sein du gouvernement allemand révèle les tensions et les divergences quant à ses implications économiques et sociales. L’issue de ce désaccord aura des répercussions importantes sur les entreprises allemandes et l’économie du pays.

En conclusion, le rejet de l’Allemagne vis-à-vis du projet de loi sur les chaînes d’approvisionnement de l’UE soulève des questions cruciales concernant l’équilibre entre les objectifs sociaux et économiques. La résolution de ce désaccord constituera un enjeu majeur pour le gouvernement allemand, ainsi que pour l’ensemble de l’Union européenne.

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(source : dpa-infocom, dpa:240207-99-901083/4)

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