Reconversion professionnelle : De Camaïeu à la crêperie en Bretagne

Béatrice Sordi : une reconversion inspirante

Béatrice Sordi a passé 26 ans chez Camaïeu avant que l’enseigne ne ferme définitivement ses portes en 2022. Malgré cet événement, elle semble rebondir avec détermination. Aujourd’hui, elle s’apprête à entamer une reconversion professionnelle dans le domaine de la crêperie, en s’inscrivant dans une école de crêperie en Bretagne.

Formation à la crêperie : un nouvel horizon professionnel

Crêpes au logis situé à Questembert en Bretagne, ne cesse d’accueillir de nouveaux professionnels en reconversion. Durant la session de février, Béatrice Sordi s’est distinguée en tant qu’apprentie résolue à embrasser un nouvel horizon professionnel. Après avoir passé 26 ans au sein de Camaïeu, la quinquagénaire aspire à créer une crêperie avec sa nièce Joanne, dans leur ville d’origine, Carpentras.

La formation dispensée à “Crêpes au Logis” offre différentes possibilités. La formation la plus exhaustive, d’une durée de 70 heures étalées sur neuf jours, couvre divers aspects, de la fabrication de la pâte au tournage, en passant par les pliages, et inclut même une partie mathématique portant sur les coûts et les marges.

Lola Moy, formatrice et cogérante de l’école, explique que la majorité des élèves sont en reconversion professionnelle et peuvent suivre divers programmes. Sa sœur, Esther Moy, également cogérante, se concentre sur la formation en cuisine. Elle enseigne aux élèves les gestes techniques essentiels pour devenir un bon crêpier, tout en leur inculquant l’entretien du matériel et diverses recettes.

Des projets prometteurs

Parmi les apprentis, Damien Duval Filippi, ancien ébéniste, envisage d’ouvrir un food-truck baptisé “Granu Neru” (qui signifie “blé noir” en Corse) près de Bastia. Il aspire à concilier ses deux métiers de façon équilibrée.

Au fil de la journée, les apprentis parviennent à préparer “leurs galettes et leurs crêpes”, selon l’appréciation de Lola, qui tient à souligner la spécificité bretonne de leurs créations. Les clients, venus déguster les mets au restaurant d’application du centre, semblent comblés. Jean-Pierre, un habitué du restaurant, se réjouit après avoir savouré deux galettes, l’une à la piperade et l’autre au chèvre et lard : “c’était très bon, fait dans l’art du métier”.

Un avenir prometteur

Béatrice surveille attentivement les réactions des clients, pleine de motivation. Même si elle a encore du travail avant de maîtriser parfaitement toutes les recettes, elle se réjouit à l’idée de retrouver ses clientes. Elle affirme avec enthousiasme : “J’ai hâte de retrouver mes clientes, rien que de savoir qu’elles vont venir manger nos crêpes, c’est un bonheur”.

L’histoire de Béatrice Sordi et des autres apprentis en reconversion professionnelle illustre non seulement leur détermination à rebondir après des événements imprévus mais aussi la diversité des parcours professionnels qui s’offrent à eux.

Cette reconversion dans le monde de la crêperie offre des perspectives nouvelles et démontre la capacité des individus à saisir de nouvelles opportunités, même après une carrière longue et établie.

Pour plus de détails et un aperçu visuel de cette reconversion, cliquez sur notre reportage vidéo.

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