Affaire de Viol à Singapour : Un homme condamné à 12 ans de prison pour agression sexuelle sur ses belles-filles

Contexte et déroulement de l’affaire

Un homme a été condamné à 12 ans et 10 mois de prison pour avoir agressé sexuellement deux de ses quatre belles-filles à Singapour. Pour protéger l’identité des victimes, âgées de 24 et 28 ans aujourd’hui, ainsi que celle des parties impliquées, les noms ne peuvent être divulgués.

L’affaire remonte à 2005, lorsque l’homme a rencontré la mère des victimes, qui avait alors quatre filles. La même année, la femme et ses filles ont emménagé avec l’agresseur, les filles le considérant comme leur père. En l’absence de leur mère, emprisonnée à cette époque, les filles ont été confiées à l’agresseur. Le premier cas d’agression a été rapporté alors que la deuxième plus jeune des belles-filles avait 10 ans. Les agressions se sont poursuivies au fil des ans, mais aucun signalement à la police n’a été effectué jusqu’à ce que la plus âgée des deux victimes intervienne.

En 2012, alors que l’homme s’apprêtait à épouser leur mère, la première victime a été réveillée par son beau-père alors qu’il l’agressait sexuellement. Malgré cela, aucun signalement n’a été fait à ce moment-là. En 2016, la plus jeune belle-fille a été agressée alors qu’elle sortait de l’hôpital après une maladie, mais n’a pas signalé l’incident à la police à ce moment-là.

Ce n’est que plus tard, en 2022, que les victimes ont décidé de dénoncer les agressions à la police après un différend familial. L’agresseur a plaidé coupable à trois chefs d’accusation d’agression sexuelle, d’actes sexuels contre nature et d’outrage à la pudeur, avec trois autres chefs d’accusation pris en considération.

Réaction de la justice et peine prononcée

Les procureurs ont demandé une peine de 10 à 13 ans de prison, avec six mois supplémentaires en raison de l’âge de l’agresseur, qui a dépassé les 50 ans au moment des agressions. Ils ont souligné que l’homme avait tenté de dissimuler ses actes et avait demandé à ses victimes de ne pas le dénoncer à la police.

L’avocat de la défense a quant à lui demandé une peine de neuf ans et neuf mois de prison, sans peine de flagellation, arguant que l’agresseur avait plaidé coupable.

Révélation de l’affaire et impact sur la famille

L’affaire a eu des répercussions au sein de la famille, avec le dépôt de demande de divorce par la femme après un incident survenu en 2022. Les victimes ont finalement décidé de porter plainte, mettant ainsi fin au silence qui entourait ces agressions.

Ce jugement met en lumière les traumatismes subis par les victimes d’agressions sexuelles et souligne l’importance de la prise de parole, même après de nombreuses années. La condamnation de l’agresseur envoie également un message fort quant à la responsabilité et aux conséquences de tels actes.

Cette affaire met en lumière la nécessité d’une sensibilisation continue sur les questions de violence sexuelle et d’abus au sein de la famille, ainsi que sur le soutien aux victimes pour qu’elles puissent surmonter ces épreuves et obtenir justice.

Restez connecté sur les dernières développements sur cette affaire sur nos plateformes pour plus d’informations à venir.

Lecture connexe: Sauver des tortues en voie de disparition à Singapour