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Attaque contre l’étudiant de la FU, Lahav Shapira : l’Université prend des mesures, Berlin envisage une réforme de la loi sur l’enseignement supérieur.

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Attaque contre un étudiant juif à Berlin : l’université réagit et une réforme du code universitaire est envisagée

Contexte de l’agression

Après l’attaque violente contre l’étudiant juif Lahav Shapira à la Freie Universität de Berlin, l’université a pris des mesures significatives pour assurer la sécurité de ses membres sur le campus. La violente agression présumée être motivée par l’antisémitisme a conduit à une interdiction d’accès du suspect au campus universitaire, une mesure prise pour une durée initiale de trois mois et susceptible d’être prolongée, couvrant l’intégralité du campus. Les formats d’apprentissage en ligne ne sont pas affectés par cette décision.

Réaction des autorités

La municipalité de Berlin, représentée par le maire Kai Wegner (CDU) et la sénatrice à la science Ina Czyborra (SPD), a annoncé une ligne commune visant à renforcer la protection des étudiants juifs. En cas de nécessité, des outils supplémentaires pour garantir cette protection pourraient être intégrés aux universités, évoquant même une possible réforme du code universitaire actuel.

Pressions sur les responsables

Le Conseil central des Juifs a recommandé à la sénatrice Ina Czyborra de démissionner, considérant qu’elle n’était plus apte à assumer ses fonctions. Le président du Conseil, Josef Schuster, a critiqué l’attitude de la sénatrice qui, selon lui, a minimisé initialement l’incident et n’a pas reconnu la nécessité de modifier le code universitaire de Berlin.

Mobilisation et réactions politiques

Après l’agression, un mouvement de protestation silencieux a été organisé à la Freie Universität de Berlin pour sensibiliser aux peurs des étudiants juifs. Environ 100 personnes, dont la présidente des Verts Ricarda Lang, l’ancien politicien Vert Volker Beck et la politicienne de la CDU Ottilie Klein, ont participé à cet événement sans incident majeur.

La présidente des Verts, Ricarda Lang, a souligné l’importance de lutter contre l’antisémitisme de manière ferme et constante, tandis que Volker Beck, actuel président de la Deutsch-Israelische Gesellschaft, a appelé à des mesures législatives permettant d’exclure les agresseurs des établissements universitaires si nécessaire.

Réactivité de l’université

Le groupe Fridays for Israel a déclaré que la direction de la Freie Universität avait tardé à réagir aux inquiétudes des étudiants juifs et que seules après l’attaque contre Shapira la position de l’université avait commencé à évoluer favorablement. Le président de la FU, Günter Ziegler, a souligné la nécessité de prendre des mesures pour assurer la sécurité sur le campus et a condamné toute forme de haine, de discours de haine et de violence.

La situation reste tendue à l’université de Berlin suite à cette agression, mettant en lumière la nécessité d’une action résolue contre l’antisémitisme et les actes de violence.

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