Les agriculteurs bloquent l’A31 à Thionville et attendent une réaction du gouvernement français

Les agriculteurs mosellans maintiennent leur blocage sur l’A31 et envisagent des actions plus sévères

Les agriculteurs de la région de Thionville continuent à bloquer l’A31 et d’autres axes importants pour les frontaliers ce vendredi après-midi, dans l’espoir d’une réaction du gouvernement français. Fabrice Couturier, président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles du Grand Est, a déclaré à L’essentiel, “On est en train de lever le camp petit à petit mais peut-être pour revenir”, laissant entendre que les agriculteurs pourraient intensifier leurs actions, si nécessaire.

Couturier a souligné que les agriculteurs suspendent leurs actions jusqu’à ce qu’ils entendent les annonces du gouvernement français, attendues dans la soirée, ajoutant que “Si on n’impacte pas le plus de gens possible, on n’est pas entendu”. Cette déclaration témoigne de la détermination des agriculteurs à faire entendre leurs revendications.

Blocages en cours sur l’A31 et d’autres axes importants

Actuellement, l’A31 est fermée dans les deux sens au niveau de Thionville. Deux autres zones restent bloquées, sur l’A31 au niveau de Fey et à Freyming sur l’A320. Cette situation a un impact direct sur la circulation et la vie quotidienne des habitants de la région, ainsi que sur les travailleurs frontaliers qui dépendent de ces routes pour se rendre au Luxembourg.

Des actions plus sévères envisagées

Les agriculteurs mosellans ont clairement exprimé leur volonté de maintenir la pression sur le gouvernement et la population en général. Ils envisagent des actions beaucoup plus dures, si nécessaire, afin d’obtenir des réponses concrètes à leurs préoccupations.

Une attente des annonces du gouvernement français

La décision des agriculteurs de lever partiellement le blocage en cours est liée à l’attente des annonces du gouvernement français. Les réactions des autorités pourraient influencer la suite des actions entreprises par les agriculteurs.

La communauté locale reste suspendue à l’évolution de la situation et aux décisions gouvernementales qui auront un impact direct sur la circulation routière et l’approvisionnement de la région.